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Est-il humain de mépriser l'homme ?

Publié le 15/04/2015

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EST IL HUMAIN DE MEPRISER LES BETES ? EST IL BETE D'AIMER LES ANIMAUX ? Introduction « La cruauté envers les animaux peut devenir violence envers les hommes » dit Ali Macgraw. En effet, une personne étant cruelle avec les animaux les considère comme des « moins que rien » et n'a pas mauvaise conscience du mal qu'elle fait. Elle peut donc être violente avec les hommes qui sont aussi des êtres vivants sans, pareillement, avoir mauvaise conscience. Il peut nous sembler évident que, nous les hommes, soyons supérieurs aux animaux du fait de deux capacités que seuls nous avons : le langage et le fait de penser. Par conséquent, nous pouvons penser cela normal et naturel de penser ces êtres comme inférieurs et de les mépriser, soit de juger les animaux indignes d'attention ou d'intérêt. Cependant, une des définitions du mot humain est le fait de manifester un haut degré de sensibilité et/ou de compréhension, ce que tous les hommes font avec leurs animaux de compagnie qu'ils considèrent souvent comme un membre à part entière de la famille et donc une personne comme les autres, mais pas avec les autres animaux. De plus, l'homme est censé, par définition, être bon et donc vouloir le bien non pas seulement des hommes mais aussi des animaux, mais pourquoi certains agissent cruellement avec eux ? Cette contradiction nous pousse à nous demander comment nous devons agir avec les animaux ? Leur doit on une forme de respect ? Est il humain de les mépriser ? Est-il bête de les aimer ? Pour répondre à ces interrogations, nous allons étudier dans un premier temps le fait qu'il est compréhensible que nous hommes méprisions les animaux du fait de notre supériorité spirituelle, dans un second temps que, cependant, il est contre nature de vouloir le mal d'êtres vivants comme les animaux et pour finir, le fait que l'homme se doive de respecter tout être vivant de la même manière qu'il respecte son prochain. I/ Il est compréhensible de mépriser les animaux Tout d'abord, tout dépend de la culture que...

« I/ Il est compréhensible de mépriser les animaux Tout d’abord, tout dépend de la culture que les gens peuvent avoir.

En effet, les croyances et les façons de penser diffèrent selon les pays : certaines religions ou pays font passer la condition animale avant tout, comme le bouddhisme par exemple mais d’autres n’y prêtent pas attention.

Mais cette partie de la société est infime et la plupart des humains se considèrent comme étant au dessus de l’animal.

Il lui paraît alors normal de mépriser les animaux.

De plus, les hommes font souffrir les animaux aussi car ils se sentent en danger et ont peur de ces derniers.

En effet, quasiment tous les animaux peuvent être dangereux et faire du mal à l’homme.

C’est pour cela qu’ils se défendent, parfois même avant de se faire attaquer.

Une des raisons pour laquelle il est normal de mépriser les animaux est que la chasse remonte à la préhistoire où les hommes n’avaient pas d’autres moyens pour se nourrir que de chasser.

Ils ont donc pris l’habitude de les considérer comme des « sous êtres ». De plus, il y a des personnes anthropocentristes.

L’anthropocentrisme, défendu auparavant par Descartes, est une conception considérant l’homme comme l’entité centrale la plus significative de l’univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.

Descartes voulait expliquer comment justifier la souffrance des animaux s'il n'existe ni paradis, ni rédemption pour eux, et comment permettre leur exploitation commerciale de plus en plus importante sans porter la responsabilité morale de la mort que nous leur imposons ? Il refusa toute conscience aux êtres non- humains et déclara que par exemple si l'on frappait un chien, il criait car c’est un réflexe.

Selon lui, il n’y avait que l’homme qui avait une âme.

Pour finir, il peut nous sembler compréhensible de mépriser les bêtes car nous possédons autre chose qu’ils n’ont pas : la dignité.

C’est pour cela que nous pouvons condamner les hommes pour des choses que nous justifions si un animal le fait.

Selon les stoïciens, nous n'avons de devoirs que vis-à-vis de ceux qui ont des devoirs envers nous : ainsi, toute société repose sur la réciprocité des droits et des devoirs.

Or, les animaux n’ont pas de devoirs envers nous donc n’ont pas non plus de droits.

Par conséquent, nous leur devons rien, ni respect, ni intérêt. II/ Cependant c’est contre nature de faire du mal aux animaux. »

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