Est-il humain de mépriser l'homme ?
Publié le 15/04/2015
Extrait du document
«
I/ Il est compréhensible de mépriser les animaux
Tout d’abord, tout dépend de la culture que les gens peuvent avoir.
En effet, les croyances et les façons
de penser diffèrent selon les pays : certaines religions ou pays font passer la condition animale avant
tout, comme le bouddhisme par exemple mais d’autres n’y prêtent pas attention.
Mais cette partie de la
société est infime et la plupart des humains se considèrent comme étant au dessus de l’animal.
Il lui
paraît alors normal de mépriser les animaux.
De plus, les hommes font souffrir les animaux aussi car ils se sentent en danger et ont peur de ces
derniers.
En effet, quasiment tous les animaux peuvent être dangereux et faire du mal à l’homme.
C’est
pour cela qu’ils se défendent, parfois même avant de se faire attaquer.
Une des raisons pour laquelle il est normal de mépriser les animaux est que la chasse remonte à la
préhistoire où les hommes n’avaient pas d’autres moyens pour se nourrir que de chasser.
Ils ont donc
pris l’habitude de les considérer comme des « sous êtres ».
De plus, il y a des personnes anthropocentristes.
L’anthropocentrisme, défendu auparavant par
Descartes, est une conception considérant l’homme comme l’entité centrale la plus significative de
l’univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.
Descartes voulait
expliquer comment justifier la souffrance des animaux s'il n'existe ni paradis, ni rédemption pour eux, et
comment permettre leur exploitation commerciale de plus en plus importante sans porter la
responsabilité morale de la mort que nous leur imposons ? Il refusa toute conscience aux êtres non-
humains et déclara que par exemple si l'on frappait un chien, il criait car c’est un réflexe.
Selon lui, il
n’y avait que l’homme qui avait une âme.
Pour finir, il peut nous sembler compréhensible de mépriser les bêtes car nous possédons autre chose
qu’ils n’ont pas : la dignité.
C’est pour cela que nous pouvons condamner les hommes pour des choses
que nous justifions si un animal le fait.
Selon les stoïciens, nous n'avons de devoirs que vis-à-vis de ceux
qui ont des devoirs envers nous : ainsi, toute société repose sur la réciprocité des droits et des devoirs.
Or, les animaux n’ont pas de devoirs envers nous donc n’ont pas non plus de droits.
Par conséquent,
nous leur devons rien, ni respect, ni intérêt.
II/ Cependant c’est contre nature de faire du mal aux animaux.
»
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