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percevoir

Publié le 18/04/2016

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Faut-il percevoir pour connaître ? La connaissance va au delà de la perception Perception = se fier à nos sensations, à notre expérience Perception relative car propre à chacun Connaître = recherche de la vérité Platon : la connaissance et la perception sont de nature très différente, voire opposée. Cette opposition se traduit chez Platon par une méfiance vis-à-vis de la réalité sensible laquelle doit être dépassée si nous prétendons atteindre la vérité. Ainsi, connaître n’est pas saisir les choses dans leur multiplicité, mais bien les réduire à l’immuabilité et à l’unité de l’Idée. Hume : la seule source de la connaissance est l'expérience (empirisme) Exemple : neige qui fonds<...

« Voir, sentir, entendre, toucher, goûter, nos cinq sens nous permettent d'appréhender le monde à travers les sensations qu'ils nous procurent.

Mais la multiplicité de ces sensations qui constitue notre perception nous donne t'elle une juste vision de la réalité ? Si notre première intuition nous amène à nous fier à nos sensations, nous devons néanmoins nous interroger sur la fiabilité de notre perception et nous demander dans quelle mesure nous pouvons baser notre connaissance sur elle. 1 - La perception est un préalable à la connaissance Nos sensations viennent d'abord du corps puisque ce sont nos cinq sens qui nous permettent de rentrer en contact avec le monde sensible.

Néanmoins, le passage des sensations à la perception s'opère grâce à notre activité cérébrale qui fait la synthèse de ces différentes informations.

De ce point de vue, la perception constitue bien une forme de connaissance.

La perception suppose donc une intervention de l'entendement ou de la raison qui nous mène vers la connaissance.

Si l'on veut bien considérer que la perception est la première étape d'une connaissance qui repose sur l'expérience alors il paraît nécessaire de percevoir pour connaître.

On rejoint là le point de vue des empiristes comme Hume, pour qui la seule source de la connaissance est l'expérience.

C'est l'accumulation des expériences qui peu à peu nous permet de cerner la vérité et d'établir une connaissance immuable. Dans ce sens on pourrait considérer que percevoir est un premier pas vers la connaissance. Transition : Mais peut-on se fier à notre perception ? II La perception est relative et peut être trompeuse Notre simple perception peut cependant nous amener à mal appréhender le réel.

Le simple exemple de notre perception de la glace ou de la neige pourrait nous faire croire qu'il s'agit d'autre chose que de l'eau si notre raison ne venait pas à notre secours. On constate également que notre perception peut être fluctuante dans le temps, elle peut varier selon le temps, les lieux où l'on se trouve ou nos états d'âme. Mais surtout, notre perception est relative donc subjective.

Chacun perçoit à sa façon un même objet, une même situation.

La perception n'est par définition par universelle.

En ce sens la perception n'est pas la connaissance car elle est forcément subjective et ne peut tenir lieu de vérité universelle. Ceci doit nous amener comme nous y invite Platon à nous méfier de la réalité sensible qui doit être dépassée pour connaître la vérité.

Ainsi, connaître n’est pas saisir les choses dans leur multiplicité, mais bien les rendre immuables et les ramener à une idée unique.

Pour Platon la perception qui repose d'abord sur nos sens est source d'illusion et de nature très différente de la connaissance voire s'y oppose.

Pour lui il faut aller chercher la connaissance dans le monde des idées qui seul peut nous conduire à la vérité. Conclusion S'il est clair que la perception n'est pas la connaissance, elle n'en demeure pas moins un préalable, une première étape vers elle.

C'est notre compréhension, notre raison, qui font que la connaissance devient universelle et se situe au delà de la perception.. »

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