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« Il semble bien, dit Bergson, que nous ne débutions ni par la perception de l’individu, ni par la conception du genre, mais par une connaissance intermédiaire, par un sentiment confus de qualité marquante on de ressemblance. » En vous inspirant de ce texte ou en le discutant, vous rechercherez comment nous dégageons et formons une idée générale.

Publié le 15/10/2016

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bergson

Mais certains prétendent de plus que c'est aussi de l'individuel que l'enfant aurait tout d’abord la perception ou la connaissance. Plus tard seulement, se fondant sur les ressemblances des divers individus, il formerait l'idée générale d'homme-, de chien, etc. C’est la théorie eropiriste professée par Locke cl par Condillac : « Les idées particulières sont les premières que l’esprit reçoit » ; « toutes nos premières idées ont été particulières » 

 

B. Les arguments de cetlc théorie ne manquent pas de force : avant tout, le fait que dans la réalité d'où nous viennent toutes nos idées, il n’y a que des objets individuels; ensuite, l'observation des enfouis qui montre révolution de leurs idées vers une plus grande généralité à mesure que s’étend leur connaissance d’objets individuels; ajoutons les données de l'ethnographie qui confirment ces observations en nous montrant le manque de généralisation chez les primitifs dont l’expérience est limitée.

 

C. Discussion. —- On ne saurait cependant admettre cette théorie - si, à l’origine de toute connaissance, il y a des sensations d'objets individuels» ce n’est pas par une véritable connaissance des objets individuels que nous commençons.

 

A priori, la connaissance du singulier par lui-meme et en lui-même est psychologiquement impossible. Connaître, en effet, c’est faire entrer un objet dans une catégorie, comparer, assimiler et différencier. La connaissance du singulier suppose donc l’existence de ces idées générales aux» quelles elle est supposée antérieure.

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