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Montrez par des exemples précis tirés de votre cours de psychologie comment cette discipline utilise concurremment les méthodes les plus diverses.

Publié le 26/08/2015

Extrait du document

B. — Bien que les émotions que l’on peut provoquer en laboratoire soient assez artificielles, la méthode expérimentale a été aussi parfois employée, par exemple dans l’étude du réflexe psycho-galvanique l. Inémotivité d’un sujet peut d’ailleurs être mesurée par des procédés appropriés.

 

C. — La psychologie de l'enfant montre les manifestations émotionnelles (peur, souffrance, colère) commençant à se différencier dès l’âge de 6 mois et un stade émotif succédant au stade impulsif vers l’âge de deux ans. On aperçoit ainsi le rôle intermédiaire de l’émotion entre l’activité purement réflexe et l’activité volontaire en rapport conscient avec le milieu.

 

D. — La psychologie comparée révèle la large place de l’émotivité dans l’âme des primitifs : « Nous ne “ croyons ” pas, nous avons peur«, répondait l’un d’eux à un Européen qui l’interrogeait sur ses croyances, et L. Lévy-Bruhl a pu parler, à leur propos, d’une « catégorie affective du surnaturel «.

 

E. — La psychologie pathologique montre la fréquence et la puissance des émotions chez les névrosés et les psychasthéniques et le caractère semi-pathologique de l’émotion elle-même.

 

F. — L'introspection est évidemment bien difficile et même presque impossible lorsque l’on est sous le coup de l’émotion. Du moins peut-elle rétrospectivement nous renseigner : 1° sur le trouble intérieur, le désordre mental (et non seulement corporel) qui accompagne l’émotion. 2° sur le caractère significatif (échec à notre action) du fait qui provoque l’émotion.

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