Devoir de Philosophie

"Peut-on être indifférent a la Beauté ?"

Publié le 08/12/2012

Extrait du document

"Peut-on être indifférent a la Beauté ?" Il est indéniable que la capacité d'apprécier les belles choses, de prendre du plaisir à la contemplation du beau, est l'un des propres de l'homme. Si on définit le beau comme étant une émotion esthétique ne pouvant laisser indifférent. Il convient de se demander de quel maniére la beauté nous est donnée et en quoi nous pouvons y être sensible. Cependant , certaines personnes, dans certains contexte , semblent être indifférents a la beauté ou plus exactement devant certaines manifestations de la beauté. La question soumise est donc celle-ci : comment cette évidente indifférence à la beauté doit-elle être interprétée ? La capacité d'apprécier les belles choses peut-elle être désorganisée , inhibée , suspendue ? Mais ne s'agit-il pas plutôt d'une absence de sens esthétique d'une modification ou d'une anomalie ? Car il est difficile de croire que certains hommes puissent être totalement et définitivement indifférents face à toute beauté. Tout d'abord nous verrons que la perception du beau est une faculté universelle partagée par tous et que par définition le beau ne peut laisser indifférent , mais il peut différer celon les individus. Ensuite nous analyserons la possibilité de demeurer indifférent à une certaine idée de la beauté. Enfin nous essaierons de voir si l'opinion personnelle vis à vis de la beauté est focément l'opinion réfléchie d'un Homme libre. Le propre de l'homme est d'être sensible au beau, contrairement aux animaux qui ne sont touchés que par des formes esthétiques liées à la reproduction. En effet, la beauté s'impose à tout le monde, quelles que soient la culture et la sensibilités des gens. Néanmoins le gout de la beaut&eac...

« (à tort) : “Ce n’est pas beau".

Alors que confondre l'agréable et le beau reviendrait à confondre la moyenne et la norme générales.

D'abord, s'il ne faut pas confondre le beau et l'agréable, il faut donc se poser la question du cas de figure du beau désagréable.

En effet, pour accéder au beau, peut-être faut-il parfois lever l'hypothèque d'éléments constituants qui peuvent m'apparaître désagréables ( une couleur, un rythme, une connotation sociologique peuvent pour moi faire barrage).

Certains disqualifient le beau au profit de l’utile, ou du plaisant ou du divertissant.

“Je suis indifférent au beau” ici signifie en réalité : je préfère ce qui est plus facile et plus accessible à ce que d’autres trouvent “beau” (par exemple, je choisis un film distrayant et joyeux plutôt qu’un film lent et mélancolique, mais “beau” selon les critiques éclairés).

D'après Kant "Pour ce qui est de l’agréable chacun se résigne à ce que son jugement, fondé sur un sentiment indi-viduel, par lequel il affirme qu’un objet lui plaît, soit restreint à sa seule personne.

(...) L’un trouve la couleur violette douce et aimable, un autre la trouve morte et terne ; l’un préfère le son des instruments à vent, l’autre celui des instruments à cordes." De plus Quand les gens en ont le plaisir , ils recherchent la beauté et non la laideur : Beauté de la campagne , promenades du week-end , beauté des meubles que l'on achéte...

Pourtant au sein même de l’univers esthétique, certains valorisent le “laid” (l’informe, le difforme, le scandaleux, la violence, le choc, etc.), qu’ils nomment éventuellement “beau”.

Il faut alors un certain niveau de culture esthétique pour apprécier des œuvres délibérément arides au premier abord.

C’est le cas par exemple de films violents qui agressent délibérément le spectateur (Orange mécanique de Stanley Kubrick ou encore Rainbow Six de Tom Clancy).

Nous pouvons ainsi affirmé que la diversité des sensibilités esthétiques ne témoigne pas d’une indifférence à la beauté. Ce n’est pas parce que le goût est naturel qu’il ne doit pas être éduqué.

S’il n’est pas éduqué, il peut être dévoyé ou étouffé. Certes, le sentiment du beau est subjectif, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne touche pas à l'universel.

Le bon goût ne peut être transmis par qui que ce soit à qui que ce soit ! Le plaisir, en effet, ne peut être imposé , inculqué...

La beauté est le sentiment subjectif d'accord entre plusieurs éléments différents, formant une unité.

Pour certains par exemple "une belle fille" c’est une fille ayant de la classe.

Elle doit être féminine… elle doit dégager un charme physique.

Tandis que pour d'autres la beauté est objectif : Une personne est belle quand elle assume tout simplement ce qu’elle est.

Je ne pense pas que la laideur existe mais je pense que les gens pas beaux physiquement sont ceux qui essayent de donner une image qui n’est pas la leur, d’être ce qu’ils ne sont pas.

Les gens naturels quand a eux , montrant leur propres images sont ainsi bien plus beau.

Pour développer son goût, il faut cependant , bien evidement des conditions.

Car le goût intervient naturellement bien qu'ils soient moins inées chez certaines personnes.

Il faut pouvoir échapper aux modes comme à toute forme de conformisme esthétique ou culturel.

Le goût doit être libre.

Pour développer par exemple son goût gustatif , il faut d’abord abandonner toute idée préconçue et reposer ses papilles en "mangeant fade" au risque de perdre le goût.

Le goût, qui est naturel, doit être éduqué.

Cette éducation concerne la sensibilité.

Mais il ne s’agit pas d’un savoir académique ou scolaire Comme le disait Kant "Le beau est sans concept”.

Pour conclure on peut distinguer deux types de Beauté.

Le premier sucite un plaisir sensuel , un plaisir instinctif.

Le second sucite une émotion réelle.

La Beauté que notre sociéte partage est celle du premier type.

Nous aimons les beaux acteurs car nous les trouvons désirables , nous apprécions un coucher de soleil parce que la plage , les vacances nous proccurent une sensation de bien-etre.

Tout le monde se pressent d'aller voir la Joconde à Paris parce que c'est un tableau célébre.

C'est une émotion a la fois sensuelle et intellectuelle dont tout le monde ne peut-etre sensibles.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles