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egalité des chances à l'école

Publié le 01/11/2011

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Les inégalités entre élèves se retrouvent à l’entrée en 6ème. En effet,alors que le pourcentage de réponses correctes est de 58,4 en Français, et 63,9 en mathématiques lors des évaluations nationales, on constate des inégalités sociales importantes, pour cause de profession précaire des parents, puisqu’entre 14 et 16 points séparent enfants de cadres et enfants d’ouvriers ; cet écart est d’autant plus grand entre 17 et 19 points entre les enfants d’inactifs et enfants de cadres.

De plus, ces résultats, se situent près de dix points au-dessous de la moyenne nationale, lorsque les deux parents sont immigrés ou étrangers.

Quant aux élèves étrangers nés hors de France, leur scolarité est encore beaucoup plus perturbée et fréquemment marquée par l’échec, en raison notamment des difficultés d’adaptation à la langue, à la culture de l’école, et à leurs conditions de vie. 

« Nationale montre qu’en fin de 3 ème , un élève ayant entre 9 et 12/20 à la note du contrôle continu du brevet du collège, 94 % des familles de cadre contre 67 % de familles d’ouvriers demanderont uneorientation vers le 2 nd cycle général et technologique des lycées.

A l’inverse, on remarque l’uniformité des demandes chez les bons élèves, quelque soit le milieu social. Qui plus est, les conseils de classe prennent alors leurs décisions de manière essentiellement réactive,se contentant d’approuver les choix des vœux des familles, sans y apporter un réel soutien. Les enfants de cadre supérieur ont pratiquement 3 fois plus de chance que les enfants d’ouvrier non-qualifiés d’accéder à la classe de seconde de l’enseignement général ou technologique.

Mais aussi, le seul fait, pour l’enfant, de partager sa chambre, de ce fait vivant dans un logement défavorisé accroît de9% sa probabilité d’avoir redoublé une fois au moins avant l’âge de 15 ans. Par conséquent, en fin de 3 ème , les compétences maîtrisées par les élèves sont loin d’être égalisées.

En particulier, 15% des élèves sont en grande difficulté, ayant par exemple du mal à analyser un texte,sachant de plus que dans les collèges des réseaux d’éducation prioritaire ou de ZEP le pourcentaged’élèves en grande difficulté est presque deux fois plus fort que dans l’ensemble de la population descollégiens. Þ Ainsi, une partie significative de ces inégalités prennent place au sein des familles, dont les conditions de vie irrégulières forment des environnements inéquitablement stimulants pour les enfants.De cela vient s’ajouter, une inégalité entre le milieu socio-culturel de l’enfant et le déroulement de sascolarité, se renforçant au cours des années de lycée. Trajectoiredansl’enseignementsecondaire Originesociale Enseignant Cadreintellectuelsupérieur Agriculteur Artisan oucommerçant Employé Ouvrier qualifié Ouvrier nonqualifié Inactif Sortie en fin de 3 ème 0,8 1 1,6 2,9 3,5 4 5,3 11.6 2nd GT 87.7 85.1 54,6 49 49,4 38.6 31 24,6 2nd professionnelle 16,5 7.8 25,9 27.8 30,4 36,5 40,5 37,6 Professionnelle en finde 2 nd GT 1,9 1,5 2,4 4,8 4,3 4,1 5,3 11,6 Choix de l’orientation des élèves en fin de 3 ème selon l’origine sociale des parents, en % des élèves entrés dans l’enseignement en 1989 L’OBTENTION DU BACCALAUREAT Les enfants de cadres supérieurs représentent 13,8 % des élèves de 6ème mais constituent 24 % desadmis au baccalauréat toutes séries confondues, et 40,2 % des admis au baccalauréat S.

Alors que lesenfants d’ouvriers, qui représentent 31 % des élèves de 6ème, ne représentent plus que 18,2 % desadmis au baccalauréat et 11,4 % des admis au baccalauréat S. Þ Par conséquent, l’admission au baccalauréat dans une série plus ou moins prestigieuse est en partie liée à l’origine sociale : les fils de cadres supérieurs ont 2,9 fois plus de chances que les ouvriers d’avoirleur bac et 8 fois plus d’obtenir un bac S.. »

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