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L'INÉGALITÉ ENTRE L'HOMME ET LA FEMME, EXCLUE DU VOTE ET INFÉRIEURE JURIDIQUEMENT

Publié le 22/02/2012

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I. LES FONDEMENTS DE L'INÉGALITÉ ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES 1. La place de la femme dans l'histoire L'Antiquité Dans la Grèce ancienne, la femme reste une mineure sous la tutelle d'un maître (père, mari, enfants mâles). Elle n'a pas le choix de son époux. Elle n'a aucun droit politique et fait partie des exclues. Le Moyen-Âge Dans la société médiévale, les conditions de vie des femmes dépendent de leur rang social. La loi salique écarte les femmes de la succession au trône. Les filles de la haute ou petite noblesse n'ont le choix qu'entre un mariage arrangé ou le couvent, surtout si elles sont pauvres. Chez les paysans, la fille puis la femme mariée participent à la vie de la ferme.

« Le XIX ème siècle 2.

Dans le monde du travail Les femmes représentent un apport de main-d’œuvre essentiel à l’industrialisation.

En 1906, elles forment 38 % de la population active mais de nombre uses professions leurs sont inaccessibles.

Elles sont moins bien payées et cantonnées à des tâches d ’exécution (travail répétitif) ; elles sont considérées comme une main-d’œuvre disponible en ca s de nécessité et le droit au travail ne leur est pas reconnu.

Dans la vie politique, la révolution de 1848, qui i nstaure le suffrage universel masculin et abolit l’esclavage, ignore le sort des femmes : elles n’on t ni droits politiques, ni responsabilités et sont exclues des grèves et syndicats.

III.

LES NOUVEAUX ENJEUX DE L’INÉGALITÉ 1.

La place des femmes dans les combats politiques et syndicaux La naissance du féminisme Le 19 ème voit la naissance du féminisme : c’est le temps de la modernité où la femme devient un individu à part entière et une actrice politique.

Un mouvement féministe se constitue derrière Flora Tristan et George Sand, qui vise à libérer les femmes en militant en faveur du divorce.

Les associ ations de femmes se multiplient ; ce courant est incarné par Louise Michel (instit parisienne et gra nde figure de la Commune).

Les femmes dans l’action sociale Les syndicats demandent aux épouses leur appui, leu r compréhension pour les réunions tardives, éventuellement leur adhésion.

Pour adhérer, les fem mes doivent avoir, jusqu’en 1920, l’autorisation de leur mari.

En revanche, les mutuelles et les coopér atives féminines se multiplient.

Mais les femmes, qui représentant 37 % du salariat industriel en 1914, ne représentent que 10 % des syndiqués et 9 % des grévistes.

Le combat des suffragettes (anglaises militantes) e n Angleterre aboutit à l’égalité politique avec les hommes en 1918.

2.

Une législation sociale favorable aux femmes Les gouvernements et les chefs d’entreprises dévelo ppent les crèches et les cantines.

- 1874 : le travail des femmes dans les mines est i nterdit - 1907 : les femmes disposent de leur salaire - 1913 : repos de 4 semaines après un accouchement - 1920 : les institutrices obtiennent l’égalité de rémunération avec les hommes et les femmes peuvent adhérer à un syndicat 3.

Un accès possible à des professions jusque-là ré servées aux hommes - 1850 : la loi Falloux oblige les communes de plus de 800 hbts à entretenir une école primaire de filles - 1879 : création des écoles normales d’institutric es - 1880 : la Sorbonne s’ouvre aux filles - 1884 : la faculté de droit accueille sa 1 ère étudiante - 1903 : Madeleine Pelletier devient la 1ère femme médecin - 1906 : Marie Curie enseigne à la Sorbonne - 1937 : la réforme Jean Zay permet aux filles de s uivre le même programme d’étude que les garçons En 1914, la place des femmes dans la société a évol ué dans le sens d’une plus grande égalité.

Il faudra cependant attendre le second 20 ème pour que leur soient accordés des droits politique s et pour que leur soit reconnu, dans la Constitution, l’égalité en dr oits.. »

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