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Tant vaut l'homme, tant vaut la terre; tant vaut l'institutrice, tant vaut la classe

Publié le 19/05/2012

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« l t f)éve/O]Ijlt!/IIC/1 t.

Donnez ü tlll laboureur corn·ageu:-.: et iuteltigent une tt>rre depuis longtemps inculte, pleine de mauvaises herbes et Jr ronces qui croissent entre les pierres: au bout dr quelcjtH's années, il en aura fait un champ fertile; les matl\'aises hrrbes auront disparu, les ronces et les broussailles auront été brûlées et lems cendres répandues sur le sol; la nature même du terrain aura changé grâce à des amendements; lPs pierres enlevées des sillons, où elles brisaient le soc de la charTue, ont été répandues sur le chemin par oü les voitures virndront cherchet· la pro­ chaine récolte.

Des labours fr(•quennneut renouvelés, des engrais qui rendent à la terre une par·tie de cc qu'on lui prend, entretirmlront ce champ dans cet état de prospé­ rit(•.

Donnez, au contraire, la meillPUI'C pii·ct~ d'un terroir à un cultivateur paresseux ou incxp( 1rimenté.

Des labom·s trop rares ou donn{~s dans un moment inopportun n'ameublis­ ~ent pas le sol rt lÙ'nlpt~chcnt pas !1·~ mauvaises herbes de reprendrP racine et d'étouffer les récoltcs.

Pour aug­ lllCnter la pr·opo:'!Înn 1ln rendement, le fumier a été dis­ tribué avec parcinwtli1•; la te rTe.

épttis1 1e pat· un mauvais assolement produit de moins en moins.

Peut-être, dé­ cnuragè par Ir peu dP succès qu'il obtient, le cultivateur laisset·a-t-il cc champ en friche; dans sa lutte contre la nature, il est nincu faute d'(•nergie et d'habilité; c'est h· cnntrairr, c1ui rst arrivé au cultivateur yaillant et adroit.

" Tant vaut l'homme, tant vaut la terre.

,, C'est un champ aussi que l'institutrice doit cultiver.

Le fonds csf plus ou moins riche : de rnèmc que dans telle partie d'une pi&ce dr tct'l'e le sol a1·ablr peut faire défaut.. »

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