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Une institutrice adresse quelques exhortations à une de ses élèves qui se prépare à la première communion, et qu'un triste motif retient éloignée d'elle.

Publié le 20/05/2012

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Puisque la maladie de ta bonne mère te retient éloignée de moi et te forcera à faire ta première communion sans que je puisse te revoir, laisse-moi t'adresser quelques exhortations que j'aurais été heureuse de te faire de vive voix, mais dont je ne voudrais pas que tu fusses privée...

« 12IJ, COMPOSITIONS SUR DES SUJETS l'on a pris en ton nom jusqu'alors.

Et quels engage­ ments, mon enfant! Des engagements solennels en­ vers Dieu qui lit dans nos plus secrètes pensées, et juge ainsi infi.tilliblement de nos bonnes ou de nos mauvaises intentions.

Prends donc la ferme résolution de faire tous tes efforts pour corriger tes défauts, évite les occasions d'y retomber, et surtout prie le bon Dieu et la sainte Vierge Marie, moins encore de t'accorder des biens terrestres, que de te donner la force de rester toujours digne du bonheur que tu vas goûter le jour où tu recevras ton Créateur.

Puis, songes-y bien, ma chère enfant, le Seigneur ne refuse rien à ses anges, et, le jour de ta première communion, si tu la fais pieusement, comme il con­ vient de la faire, tu seras aussi .un ange.

De quelles grâces alors ne seras-tu pas eomblée? Quelles faveurs n'obtien. »

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