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A l’occasion de cette fréquentation avec la pensée de Jankélévitch qu’avons nous appris sur la vérité ?

Publié le 17/09/2018

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La morale et l’esthétique ne se réunissent-ils pas alors dans un seul et même concept ? L’amour en tant qu’il transfigure ne fait-il pas être une certaine beauté dans l’être qui est touché par cette grâce. La beauté et la bonté se voient ainsi unies par le même esprit, qu’est celui de l’amour.

N’est-ce pas ce qui arrive à Ulysse ? Ne se laisse-t-il pas aller, enfin, à aimer Pénélope ? Alors que régnait le désordre à Ithaque, ne remet-il pas tout en ordre ? La beauté ne vient-elle pas en compagniede l’amour, remettre la Paix sur l’île ? A cet égard le dernier chant de l’Odyssée s’appelle la Paix. On retrouve aussi cette bonté et cette charité, issues sans doute de l’amour qu’il porte à Pénélope et par voie de conséquence, à Ithaque; faisant que d’une part, il ne tuera pas tous ceux qui se sont révoltés contre lui et, que d’autre part il ira voir son père, pour le réconforter : \"Mais je voudrais d’abord aller à mon verger voir mon noble père, que le chagrin torture...\"5. 

Ce chemin d’Ithaque s’achève donc aussi par un amour qui rend beau et bon. La vérité d’Ulysse, cette vérité là qu’Homère ne nous fait qu’entrevoir car le livre s’achève là, ne l’avait-on pas pressentie tout au long du voyage d’Ulysse. Ce voyage, comme le nôtre, comportait ses erreurs, ses revirements, sa lassitude, son épuisement et ses étranges désirs venus d’on ne sait où, qui nous font nous remettre sur la route. 

Le mystère est là. Ce mystère impénétrable de l’amour. Il nous tenait depuis le début et, il nous tiendra jusqu’à la fin. Cette vérité mystérieuse on sait qu’elle existe, on peut même lui donner un nom à savoir l’amour, mais qui peut dire ce qu’elle est pour nous ? Il estdonc clair que \"le plus difficile\" pour reprendre la phrase de Rilke, mise en exergue au début du mémoire, ce sera de tenir cet amour envers l’autre. Même si l’on peut penser que l’amour est la chose la plus simple qui soit cette simplicité là peut de gens peuvent y atteindre et personne peut prétendre l’avoir atteinte. Si l’amour est simple cela ne veut donc pas dire que ce soit la chose la plus facile, mais bien la chose la plus ardue.

« D’autre part, aimer, c’est agir en connaissance de cause.

Cette cause, c’est le bien.

Car l’amour produit le bien. Agir et produire sont de nouveaux réunis eux qui furent séparés par les disciples de Socrate4.

Prattein et Poein, le faire et le créer, donnent à la vie son charme.

Ce charme paradoxal de la création par le don de sa personne. La vie est donc occasion de faire œuvre de sa personne.

Toute la vie n’est peut -être ainsi qu’une esthétique flamboyante, un charme éclair dans l’épaisseur du temps.

Ce qui était le privilège de l’artiste, à savoir la création, deviendrait donc le privilège de chacun ? Car parce que nous étions déjà demi-dieu et donc demi-créateur, en aimant de toute notre âme comme Dieu, (à supposer que Dieu détienne une âme, toutefois même s’il n’en a pas, il reste qu’il est tout amour), ne devenons -nous pas des créateurs à part entière des dieux en somme ? Mais ce n’est pas là une pensée de Jankélévitch. La morale et l’esthétique ne se réunissent -ils pas alors dans un seul et même concept ? L’amour en tant qu’il transfigure ne fait -il pas être une certaine beauté dans l’être qui est touché par cette grâce.

La beauté et la bonté se voient ainsi unies par le même esprit, qu’est celui de l’amour. N’est -ce pas ce qui arrive à Ulysse ? Ne se laisse-t -il pas aller, enfin, à aimer Pénélope ? Alors que régnait le désordre à Ithaque, ne remet-il pas tout en ordre ? La beauté ne vient-elle pas en compagnie de l’amour, remettre la Paix sur l’île ? A cet égard le dernier chant de l’Odyssée s’appelle la Paix.

On retrouve aussi cette bonté et cette charité, issues sans doute de l’amour qu’il porte à Pénélope et par voie de conséquence, à Ithaque; faisant que d’une part, il ne tuera pas tous ceux qui se sont révoltés contre lui et, que d’autre part il ira voir son père, pour le réconforter : "Mais je voudrais d’abord aller à mon verger voir mon noble père, que le chagrin torture..."5.

Ce chemin d’Ithaque s’achève donc aussi par un amour qui rend beau et bon.

La vérité d’Ulysse, cette vérité là qu’Homère ne nous fait qu’entrevoir car le livre s’achève là, ne l’avait-on pas pressentie tout au long du voyage d’Ulysse.

Ce voyage, comme le nôtre, comportait ses erreurs, ses revirements, sa lassitude, son épuisement et ses étranges désirs venus d’on ne sait où, qui nous font nous remettre sur la route.

Le mystère est là.

Ce mystère impénétrable de l’amour.

Il nous tenait depuis le début et, il nous tiendra jusqu’à la fin.

Cette vérité mystérieuse on sait qu’elle existe, on peut même lui donner un nom à savoir l’amour, mais qui peut dire ce qu’elle est pour nous ? Il est donc clair que "le plus difficile" pour reprendre la phrase de Rilke, mise en exergue au début du mémoire, ce sera de tenir cet amour envers l’autre.

Même si l’on peut penser que l’amour est la chose la plus simple qui soit cette simplicité là peut de gens peuvent y atteindre et personne peut prétendre l’avoir atteinte.

Si l’amour est simple cela ne veut donc pas dire que ce soit la chose la plus facile, mais bien la chose la plus ardue.

Confions à Jankélévitch la dernière phrase, car après tout ne nous a-t -il pas aider à nous étonner de ce mystère que nous portons, sans réussir à l’exprimer par des mots : "Béni soit donc le je-ne-sais-quoi qui fait de la lettre morte un esprit vivant, qui fait parler la lettre muette; béni le presque -rien qui fait quelque chose de rien; béni enfin le charme sans lequel les choses ne seraient pas ce qu’elles sont"6. Alors nous n’avons plus qu’à vivre et, sentant combien vivre c’est aimer de toute son âme, ne perdons pas le. »

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