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A quelles conditions l'existence peut-elle avoir un sens ?

Publié le 20/09/2012

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  Finalement toute existence n’a pas de sens en soi, certaines ont simplement une utilité, il semblerait que ce ne soit que l’existence humaine qui conduise à se demander quel sens on peut lui donner. Mais malgré que l’homme ait conscience de son existence, il lui reste des obstacles à franchir pour parvenir à lui donner un sens par lui-même. Il ne doit plus craindre la mort, qui est une chose naturelle, il doit la redouter pour avoir conscience du temps qui
passe mais ne doit pas non plus se focaliser dessus. Il peut croire, où ne pas croire en Dieu tant que s’il y croit il ne se fait pas de fausses idées sur eux et ne leur impute pas tous ce qui lui arrive, car l’homme est libre de ses actions. Cependant dans les deux cas de figure l’homme doit prendre conscience qu’il lui revient de donner un sens à son existence, que puisque son existence est éphémère il a le devoir de se rendre compte qu’il ne se satisfait du simple fait de combler ses besoins vitaux c’est-à-dire de vivre au seul sens biologique : le fait de ressentir de l’ennui en est la preuve. Dès qu’il a réalisé cela il doit alors rechercher le souverain bien, que ce soit pour l’âme ou le corps car il faut les placer à un même degré d’importance. Il doit donc se cultiver pour satisfaire son âme, et combler ses désirs. L’homme doit également se fixer des buts dans la vie pour ne pas se lever un jour en se demandant si son existence à un sens, avoir des êtres aimées qui donnent en soi un sens à sa vie. En effet les enfants confèrent par exemple une autre dimension à l’existence, l’idée que je me dois de leur transmettre mon amour de l’existence, que je me dois de les aider à trouver un sens à leur propre existence.

« arrive à chacun et qu’elle arrivera un jour à nous-même mais nous savons aussi que cela n’aura pas lieu dans l’immédiat.

Il faut donc réaliser que puisque je ne sais pas quand monexistence prend fin, il m’incombe de lui donner un sens tant que j’en ai la possibilité et je ne peux me satisfaire d’exister au seul sens biologique.Finalement lorsque l’homme ne craint plus la mort mais voit que c’est une chose naturelle, qui va dans l’ordre des choses, qu’il a conscience qu’il n’a de contrôle que sur son présent, quela vie est éphémère et qu’il m’appartient de l’améliorer alors l’homme envisage de donner un sens à son existence par lui-même. En effet l’homme ne doit plus craindre la mort qui n’est pas un obstacle, et l’homme doit prendre conscience que son existence est limitée.

Mais il doit également prendre conscience qu’ilpeut agir comme bon lui semble sur son présent, sur les choses qu’il vit au moment même où il les vit, et c’est lorsqu’il a pris conscience de tout cela qu’il peut tenter de donner un sens àson existence par lui-même et bien souvent pour lui-même, même si ce n’est pas toujours le cas.

Mais il n’est pas aisé de donner un sens à son existence sans réfléchir profondémentaux questions qui lui sont préalables.

Il faut donc rechercher la vérité absolue, d’ailleurs Aristote dit que « tout homme désire par nature savoir ».

Ainsi la curiosité est une des caractéristique de l’homme mais lanotion de savoir ne signifie pas forcément toujours que nous sommes parvenu à la vérité, et il faut donc parvenir à distinguer le vrai du faux pour avoir de bonne base et ne pas tenter dedonner un sens à sa vie en se basant sur des notions et définitions erronées car sinon tout ce que l’on se fixerait comme objectif n’apporterait pas de sens à notre existence, puisqu’euxmême ne reposeraient sur rien, sur le néant.

Ainsi Platon, dans La République prône l’éducation de l’âme : par exemple puisque seuls les philosophes ont la capacité de connaitre le bienalors ce sont également les seuls qui sont à même de gouverner car ils ne sont pas "étrangers à la connaissance de la vérité ».

Il faut donc philosopher et à tout âge car c’est ce quipermet la santé de l’âme et la santé de l’âme n’est pas une affaire d’âge : il faut un esprit sain dans un corps sain, c’est ce qu’il faut « pour vivre comme il faut » et ça peut nous« procurer la félicité ».

Ainsi avoir un esprit cultivé, donc philosopher, est ce qui permet d’accéder à la vérité de toute choses, c’est ce qui élève l’homme et par la même occasion son existence.Epicure lui va encore plus loin car pour lui la sagesse est plus précieuse que la philosophie car le sage sait que le souverain bien est à notre portée.

En effet il est possible à l’homme desatisfaire ses désirs pour atteindre le bonheur, le souverain Bien et donc se faire plaisir.

Le bonheur se caractérise d’ailleurs par l’accomplissement de nos désirs, le contentement d’avoiratteint ses buts.

Cependant tous les désirs ne sont pas bon à combler, il faut apprendre à choisir les désirs qu’il nous est permis de combler de sorte qu’il nous apporte un maximum deplaisir pour un minimum de douleur, car si la souffrance est supérieur au plaisir que je ressens alors le fait de combler ce désir ne vaut pas la peine.

C’est d’ailleurs la vision d’Épicure,dans Lettre à Ménécée, pour qui on doit accomplir les actions qui produisent un maximum de plaisir pour un minimum de douleur, ou encore la vision de John Stuart Mill pour qui il fautproduire la somme la plus global de bonheur collectif.

Or le bonheur nécessite l’action car il dépend uniquement ce qui dépend absolument de nous, et tous les événements extérieursdoivent être acceptés si on ne peut pas les changer : ce n’est pas de la résignation mais un acte de courage et de volonté.

Nous ne contrôlons pas tout ce qui arrive hors de nous, mais nous pouvons contrôler nosjugements car nous sommes libres.

Un autre moyen d’atteindre le souverain bien est de savoir se contenter de peu car lorsqu’on possède peu, on ne ressent pas de manque puisqu’on yest habitué mais lorsqu’on vient à posséder les choses qui nous ont tant manqué alors l’homme sait encore mieux les apprécier, ça lui apport bien plus de plaisir car il comble un désirqu’il a longtemps ressenti.Mais le désir le plus important que nous devons combler pour parvenir au souverain bien n’est-ce pas l’amour, ce désir n’est pas comme les autres désirs, il est singulier.

Pour Sartrel’amour est le désir du désir de l’autre.

Par ailleurs l’homme qui aime est capable de se sacrifier pour l’être aimé.

C’est l’être aimée qui donne un sens à l’existence et quand tout va malon a souvent tendance à se raccrocher aux choses extérieures, à l’être aimés.

D’ailleurs tout au long de sa vie l’homme ressent la nécessité d’être aimé, c’est un être qui vit en société etl’amour peut donc avoir différentes formes puisqu’il représente le désir du désir d’autrui : dans son enfance il recherche l’amour de ses parents et de sa famille, quand il devient un adolescent il recherche de l’amitié qui est une certaine forme d’amour en soi, puis à l’âge adulte ilrecherche l’amour de sa moitié.

Cette notion de moitié est expliquée par le mythe d’Aristophane, dans Le Banquet de Platon, où il explique que les êtres humains auraient été des deuxsexes à la fois avant que les dieux ne les coupent en deux.

Depuis chacun rechercherait sa moitié, l’amour serait un désir de fusion : la nostalgie d’une unité perdu, l’amour serait la formede désir qui conduit l’âme à essayer de s’améliorer.

Et ainsi la philosophie permet d’acquérir l’amour de la sagesse.

L’amour est donc élan qui se dépasse lui-même, il nous permet denous arracher à nous même. Finalement toute existence n’a pas de sens en soi, certaines ont simplement une utilité, il semblerait que ce ne soit que l’existence humaine qui conduise à se demander quel sens onpeut lui donner.

Mais malgré que l’homme ait conscience de son existence, il lui reste des obstacles à franchir pour parvenir à lui donner un sens par lui-même.

Il ne doit plus craindre lamort, qui est une chose naturelle, il doit la redouter pour avoir conscience du temps qui passe mais ne doit pas non plus se focaliser dessus.

Il peut croire, où ne pas croire en Dieu tant que s’il y croit il ne se fait pas de fausses idées sur eux et ne leur impute pas tous ce quilui arrive, car l’homme est libre de ses actions.

Cependant dans les deux cas de figure l’homme doit prendre conscience qu’il lui revient de donner un sens à son existence, que puisqueson existence est éphémère il a le devoir de se rendre compte qu’il ne se satisfait du simple fait de combler ses besoins vitaux c’est-à-dire de vivre au seul sens biologique : le fait deressentir de l’ennui en est la preuve.

Dès qu’il a réalisé cela il doit alors rechercher le souverain bien, que ce soit pour l’âme ou le corps car il faut les placer à un même degréd’importance.

Il doit donc se cultiver pour satisfaire son âme, et combler ses désirs.

L’homme doit également se fixer des buts dans la vie pour ne pas se lever un jour en se demandantsi son existence à un sens, avoir des êtres aimées qui donnent en soi un sens à sa vie.

En effet les enfants confèrent par exemple une autre dimension à l’existence, l’idée que je medois de leur transmettre mon amour de l’existence, que je me dois de les aider à trouver un sens à leur propre existence.. »

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