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A-t-on toujours le choix ?

Publié le 27/02/2008

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Ce commencement ou cause intérieure du corps se nomme effort, appétit, désir ou aversion. Ce sont des mouvements proprement physiques. Le premier commencement interne est une représentation de l'imagination (trace d'un sensation) laquelle est l'effet d'un mouvement extérieur d'un corps sur le nôtre. La délibération n'est que le jeu alternatif et successif des forces d'attraction et de répulsion que suscite en nous un même objet à mesure que notre imagination en envisage les différents aspects. La force ou le désir qui l'emporte est nommé volonté. La liberté est ainsi (chap. XXI) de n'être pas empêché de faire ce que l'on veut. Mais la volonté elle-même n'est pas volontaire (elle peut ainsi être seulement libre au sens défini). On n'a donc jamais le choix et la seule liberté que nous avons est de pouvoir satisfaire ou non nos désir en raison des contraintes extérieurs. Nous ne sommes donc pas libres vis-à-vis de nous-même.

L'homme est un être fini, et de ce point de vue, sa puissance est limitée. Il paraît donc en premier lieu difficile de soutenir que l'on ait toujours le choix. Mais d'un autre côté, comme être libre, l'homme peut toujours mettre en jeu son existence. Il semble donc que le choix (au moins d'exister) soit constitutif de ce qu'il est. Le problème de savoir si l'on a toujours le choix vient donc de ce que l'homme est d'un côté limité (dans sa puissance) mais d'un autre il possède une forme d'absoluité (sa liberté d'être). En outre, nos choix sont la plupart du temps guidés par ce que nous voulons ou souhaitons. Mais ce que nous voulons ou souhaitons, le choisissions-nous ? Ainsi, tous les hommes veulent être heureux, et peut-on sincèrement vouloir être malheureux ? Même si nous choisissons d'exister, pouvons nous choisir ce que nous sommes ?

« que nous sommes ? Plan 1.

Le choix est quelque chose dont nous faisonsl'expérience et cette liberté ou volonté est l'essencede l'homme.C'est ce que remarquait Descartes par exemple dans lesPrincipes de la philosophie § 41 : « noussommes...tellement assurés de la liberté et del'indifférence qui est en nous, qu'il n'y a rien quenous connaissions plus clairement ».

Dans la Lettre àMesland du 9 février 1645 il explique qu'il y a deuxcompréhensions de l'indifférence : l'étatd'oscillation d'une volonté immotivée (volonté qui sedétermine sans être soutenue dans son choix parl'entendement = « le plus bas degré de la liberté »dans la Méditation IV).

C'est le cas par exemplelorsque l'on ignore ce qu'il faut faire et que l'onchoisit alors "au hasard".

La liberté est en ce sensabsence de contrainte, liberté seulement négative.Mais aussi conception positive de l'indifférence commeautodétermination (capacité de fuir ou choisir,affirmer ou nier : même si on voit où est le bien, onpeut faire le contraire rien que pour prouver notreliberté si on pense que c‘est un bien de le faire).Et même, je choisis d'avoir le choix comme le remarqueSartre dans L'être et le néant : le néant est au coeurde la subjectivité.

L'homme « est ce qu'il n'est paset n'est pas ce qu'il est ».

La liberté humaine est lepouvoir infini du négatif.

Le mode d'être de lasubjectivité est donc le projet.

Dès lors, si je suismon projet, « je n'ai pas d'excuses ».

On ne peutexcuser ce que j'ai fait en invoquant desdéterminismes.

Le futur est donc la catégorie de laliberté.

Certes il y a des données qui ne dépendentpas de ma liberté, mais je suis libre de décider demon rapport à toutes ces données extérieures etantérieures.

C'est dans ma liberté qu'elle acquièrentun sens.

Ma liberté est donc le rapport de tous lesrapports.

Dans tout esclavage il y a une part,scandaleuse, de consentement.

La mort serait là ultimepossibilité de liberté.

« Je suis condamné à êtrelibre ».

Néanmoins la liberté doit s'engager, sedéterminer, elle ne peut rester liber arbitre : enchoisissant, la liberté choisit d'assumer lesconditions du choix, elle se fait situation.

Il n'y ade situation que par la liberté et de liberté qu'ensituation.

La liberté elle-même est à peine pensable.La subjectivité vit sa liberté comme dimensionintérieure de la transcendance absolue.

Transition : cela présuppose néanmoins que ce que jeremaque en moi correspond à la réalité.

Cette libertén'est-elle pas une illusion de la conscience ?. »

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