Ambiguïté du terme de Liberté (Leibniz)
Publié le 22/02/2012
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A. Philalèthe : Tant qu'un homme a la puissance de penser ou de ne pas penser, de mouvoir ou de ne pas mouvoir conformément à la préférence ou au choix de son propre esprit, jusque-là il est libre.
Théophile : Le terme de liberté est fort ambigu. Il y a liberté de droit et de fait. Suivant celle de droit un esclave n'est point libre et nu sujet ne l'est entièrement, mais un pauvre est aussi libre qu'un riche. La liberté de fait consiste ou dans la puissance de vouloir comme il faut, ou dans la puissance de faire ce que l'on veut.
Liens utiles
- ESSAIS DE THÉODICÉE SUR LA BONTÉ DE DIEU, LA LIBERTÉ DE L’HOMME ET L’ORIGINE DU MAL, 1710. Gottfried Wilhelm Leibniz
- « Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme.
- « Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d'après une nécessité intérieure. »
- Commentaire de texte : Leibniz - "Nouveaux essais sur l'entendement humain", la liberté.
- Toute preuve qui essaie d'établir la servitude de l'homme prouve, en même temps, sa liberté, car transformant les obstacles en instruments selon la formule de Leibniz, l'homme fait servir à son usage les forces qui pèsent sur lui.