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Analyse psychologique du souci.

Publié le 15/10/2016

Extrait du document

Nous avons pu relever, à propos d'un état d'âme bien simple apparemment, comment tout se tient dans la conscience, au point que les contraires arrivent à fusionner.

 

C'est pourquoi, s'il est déjà difficile d’agir sur la matière brute, combien sera délicate l'action sur un être de la complexité de l'homme: Aussi ne faut-il pas, si l'on veut se former ou se réformer, se contenter d'une rapide traduction des mots au moyen desquels nous étiquetons nos phénomènes intérieurs. C est dans l'intime de la conscience qu il faut diriger son regard pour y puiser la connaissance de ce que nous sommes vraiment, connaissance sans laquelle il n ’y a pas d’action morale possible.

Sans doute, nous nous soucions parfais de choses pour lesquelles nous ne pouvons rien : ainsi, pendant que son fils passe un examen, la maman est toute soucieuse, et cependant, malgré ses désirs les plus vifs, que peut-elle pour son succès? Mais nous acceptons difficilement ce sentiment d'impuissance. Alors s'avive dans tes âmes croyantes la confiance en la prière; les incroyants se livrent facilement à des pratiques superstitieuses dont ils se moquaient jusque-là; tous admettent implicitement une certaine communion des saints et se résolvent difficilement à reconnaître que leur bonne volonté n'aura aucun effet sur le dénouement attendu. Ainsi, le souci provoque normalement l'action : parfois c’est l'imagination seule qui s'active pour découvrir les moyens d’éviter l'événement redouté ou bien s'épuise en conjectures; souvent aussi, ce sont les énergies qui se concentrent sur le but à atteindre. Les soucis sont donc un fadeur de vie plus intense.

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