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Aristote: poétique et politique

Publié le 26/09/2012

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ARISTOTE (~385-~322 av. JC) Disciple de Platon à l'Académie pendant 20 ans, avant de remettre en question les principes de son maître (ce qui l'a amené à fonder sa propre école, le Lycée). A été le précepteur d'Alexandre le Grand. OEuvre prolifique : ses réflexions sur l'art, la politique, la métaphysique ou encore les sciences ont influencé durablement le monde occidental. La Poétique L'instinct d'imitation est naturel chez l'homme, c'est ce qui lui permet d'apprendre : Aristote ne blâme pas le mimétisme, ni le plaisir esthétique qui en découle ; au contraire, l'art permet d'accéder à une forme de connaissance de l'objet représenté, une connaissance sensible (il s'oppose ainsi en tout point à Platon). « La poésie est plus philosophique que l'histoire « (1451 b) : si l'histoire s'attache à relater des événements particuliers, la poésie, elle, tend à l'universel. La tragédie et l'épopée : arts d'imitation. Différence : la tragédie a recours à l'action des personnages, quand l'épopée se fait au moyen...

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« famille et le village ne répondent qu’aux besoins élément aires de sécurité, d’alimentation).

Les citoyens vivent dans une relation d’amitié réglée par la justice.

Les animaux sont grégaires, et les hommes politiques, car si les premiers ne font qu’exprimer leurs passions et instincts, les seconds sont doués de l angage, ce qui leur permet de porter des jugements sur le juste et l’injuste.

Ethique à Nicomaque (Nicomaque est le fils d’Aristote) Le Bien souverain, ce vers quoi tend toute action de l’homme, c’est le bonheur, qui n’est pas synonyme de plaisirs, honneurs, richesses, comme le pense la doxa (ce sont là uniquement des moyens de parvenir au bonheur).

Il n’y a pas une définition unique du bien, ce n’est pas une substance ; il a trois caractères : -l’autosuffisance : le bonheur se suffit à lui -même. -il est fini, achevé, parfait, on ne peut rien y ajouter. -il est fonctionnel. Le bonheur ne se limite pas à la vertu, Aristote ne nie pas les biens extérieurs et les biens corporels.

L’homme trouve aussi son bonheur dans les conditions extérieures, avec lesquelles il doit composer ; son bonheur ne dépend pas que de lui (les biens de l’âme sont tout de même supérieurs).

Il doit alors agir avec noblesse, ne pas rester passif (d’où l’importance de la politique, l’homme ne vit pas seul, c’est un « animal soc ial », rationnel et vertueux, cf.

La Politique ).

Le bonheur humain, c’est l’épanouissement de l’homme dans la cité (le bonheur divin quant à lui, est celui procuré par l’intelligence, activité qui est une fin en soi.

Ce bonheur suprême ne semble pas access ible aux hommes). La vertu n’est pas un don, c’est une qualité qui s’acquiert : c’est un « juste milieu » entre l’excès (par exemple la témérité), et le manque (la lâcheté).

Cette mesure est individuelle, et dépend de la situation, c’est la « prudence », l a phronesis .

Le principe de l’entéléchie : Ce qui existe en puissance n’est encore qu’à l’état de potentialité, ou de virtualité.

L’ acte est l’actualisation de la puissance, sa réalisation.

Par exemple, la statue est en puissance dans le bloc de marbre.

U ne fois statue, elle existe en acte .

L’entéléchie a un double sens : elle désigne aussi bien le processus qui mène de la puissance à l’acte, que l’acte parfaitement accompli (entéléchie est alors synonyme d’acte).

Ce principe est à rapprocher de la concep tion finaliste que prêtent certains critiques à la littérature, notamment réaliste : la fin de l’œuvre narrative est déjà présente dès le début, la fin oriente toute l’œuvre.

Le début de l’œuvre est prédéterminé, en vue de servir la fin.. »

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