Berkeley: Philonous et Hylas
Publié le 18/04/2009
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Berkeley n'accepte pas la distinction entre qualités premières objectives (l'espace) et qualités secondes subjectives (sons, couleurs, odeurs). Son « idéalisme « est radical. Pour lui, la matière n'existe pas et le monde se réduit à des états de conscience, à des images dans l'esprit, à des «idées«. D'abord il n'existe pas pour Berkeley d'espace «en soi«, objectif. L'espace n'est pas comme dans le réalisme scolastique un « sensible commun «, perçu de la même manière par la vue et le toucher, donc réel. Il y a deux espaces distincts : un espace visuel, relatif au sens de la vue, qui n'a que deux dimensions (un aveugle-né, disait Berkeley, à qui on rendrait la vue n'aurait aucune notion de la distance des objets, du relief), un espace tactile, relatif au sens du toucher (c'est l'exploration tactile qui me révèle les distances des objets). Donc pas d'espace objectif mais deux espaces subjectifs, l'un défini par les impressions visuelles, l'autre par les impressions tactiles.
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