?BOUDIEB Sarah Philosophie : dissertation Sujet : Pourquoi refuse-t-on la conscience
Publié le 06/02/2019
                            
                        
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                                «
                                                                                                                            langage dans  les  propos  de Descartes.
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est un philosophe dualiste, selon lui, il existe deux
substances.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   substance   étendue   occupant   une   place   dans   l’espace,   comme   le   corps   (qui
disparaitrait   avec   l’individu)   et   la   substance   pensante   représentant   la   conscience.
                                                            
                                                                                
                                                                      C’est   la
coexistence   de   ces   deux   substances   dans   l’homme   qui   le   caractérise.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’animal   étant   un  être
guidé   par   son   instinct,   il   ne   réfléchit   pas   avant   d’agir,   ne   pense   pas   à   différentes   manières
d’agir   ou   aux   conséquences.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   réagit   simplement   de   manière   logique   à   un   évènement.
                                                            
                                                                                
                                                                        Ce
n’est pas quelque chose qu’il contrôle.
                                                            
                                                                                
                                                                    Descartes y voit donc une nouvelle preuve indiquant
l’absence   totale   de   conscience   chez   l’animal   puisqu’il   est   assujetti   à   son   instinct.
                                                            
                                                                                
                                                                      Si   l’on
revient au dualisme, l’animal serait donc un être dépourvu de substance pensante.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’on peut
alors   mentionner  la  thèse  de «   l’animal  machine   »  qu’évoque  Descartes   dans  la  lettre  du  23
novembre  1646 et dans  laquelle  il  explique  que ce que  les  chiens, les  chevaux et les  singes
font ne sont que des manifestations d’une certaine crainte ou joie, si bien qu’elles peuvent être
effectuées sans  aucune pensée.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il ne peut lutter contre ses  désirs  ou ses passions comme les
nomme Alain.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par conséquent, cela signifie qu’il n’a pas la volonté de lutter, la volonté étant
une   propriété   de   la   conscience.
                                                            
                                                                                
                                                                      Avec   ces   éléments,   Descartes   accumule   donc   bien   plus
d’éléments prouvant que l’animal n’a pas d’âme.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cependant, tous les philosophes ne possèdent pas un avis aussi tranché sur la question.
En effet, Henri Bergson (philosophe du XIX et XX siècle) ne nie pas la conscience à l’animal,
mais il ne tombe pas pour autant une optique anthropomorphique.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il s’interroge davantage sur
les   différences   entre   la   conscience   humaine   et   la   conscience   animale.
                                                            
                                                                                
                                                                      Car,   s’il   admet   que
celle-ci   existe,   il   précise   quand   même   qu’elle   n’est   en   aucun   point   comparable   à   celle   de
l’homme.
                                                            
                                                                                
                                                                      C’est   ce   qu’il   théorise   dans   son   livre   «       Evolution   créatrice        ».
                                                            
                                                                        
                                                                         Selon   lui,   la
conscience   est   avant   toute   chose,   synonyme   de   choix   :   «   La   conscience   correspond
exactement à la puissance de choix dont l’être vivant dispose.
                                                            
                                                                                
                                                                      ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Un être pouvant prendre une
décision en pesant le pour et le contre ainsi qu’en privilégiant celle qui sera la meilleure pour
lui possède d’ores et déjà un gros avantage sur l’animal.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, la conscience humaine n’est
pas   simplement   plus   élevée   que   celle   des   animaux,   elle   permet   à   l’homme   de   faire   ce   que
l’animal ne pourra jamais véritablement faire   : choisir.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’animal, aussi intelligent qu’il puisse
être,   suit   le   chemin   que   lui   a   tracé   la   nature   :   «   Or,   chez   l’animal,   l’invention   n’est   jamais
qu’une variation sur le thème de la routine.
                                                            
                                                                                
                                                                      ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Il pourra probablement changer ses façons de
trouver de la nourriture ou bien de se protéger mais ces changements seront toujours effectués
avec pour but, la satisfaction des besoins naturels de l’animal.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ces arguments concernant l’absence de conscience chez l’animal sont ancrés dans nos
sociétés   depuis   longtemps.
                                                            
                                                                                
                                                                      Mais   est-il   réellement   fondé   ?   Ou   est-il   plus   facile   de   penser
ainsi   ?
L’homme est, depuis sa création, un être voué à la domination.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, si l’on en croit
ce qui est dit dans la Genèse, Dieu créa l’Homme à son image.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lors de sa création, l’homme
s’est vu offrir la nature.
                                                            
                                                                                
                                                                    Considéré comme un cadeau à son égard, une position de domination
a depuis été exercée sur elle et, de ce fait, sur l’animal.
                                                            
                                                                                
                                                                    La réalité historique nous indique que
les   sociétés   anciennes   étaient   grandement   influencées   par   et   attachées   à   la   Bible.
                                                            
                                                                                
                                                                      Par
conséquent, l’homme a choisi de suivre ce que Dieu avait décidé, en soumettant les animaux
ainsi qu’en les considérant inférieurs à l’être humain, que l’animal était un être dépourvu de
conscience.
                                                            
                                                                                
                                                                    S’est alors développé un complexe de supériorité chez l’homme qui se matérialisa
notamment dans l’exploitation animale.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le fait que l’animal ne possède, supposément, pas de.
                                                                                                                    »
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