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Philosophie dissertation n°1 Sujet : La conscience est-elle un privilège ou un fardeau ?

Publié le 22/01/2021

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Philosophie dissertation n°1 Sujet : La conscience est-elle un privilège ou un fardeau ? L'homme, au cour de sa vie, ne cesse de s'interroger sur son existence. Pourquoi je vis ? Quel est le but de mon existence ? Toutes ces questions qui restent bien souvent sans réponse. L'homme a ces réflexions du fait qu'il a conscience de son existence. En effet comme dirait René Descartes : « Je pense, donc je suis ». Cette conscience est un privilège de l'homme. Il se voit comme une entité à part entière, comme un « Je ». L'animal par exemple n'a pas cette conscience de lui, il subit sa vie. Tous ses actes sont irréfléchis, guidés seulement par son instinct. Alors que l'homme en revanche est maître de sa vie, il décide de ce qu'il veut en faire. Il essaiera de faire ce qui lui semble bon pour lui. Cette conscience confère un certain pouvoir à l'homme, il est le maître de sa vie. Ce qui le fera se sentir puissant. Mais ce privilège a sa contrepartie, le fait de s'interroger sur soi, sur ses actes, peut faire remonter des sentiments négatifs, des remords sur ses actes passés. Ces sentiments peuvent tourmenter un homme toute sa vie. En effet la conscience est toujours présente, elle peut entraîner des remords et des regrets. Dans ces cas là le privilège de la pensée se révèle être alors un fardeau. La limite entre le privilège est le fardeau est parfois facilement franchissable. La délimitation est difficile à percevoir. Donc sous certains aspects la conscience est un privilège et sous d'autres un fardeau. Finalement peut-on avoir le privilège de la conscience sans l'inconvénient du fardeau ? Dans un premier temps nous allons nous demander : en quoi la conscience est un privilège pour l'homme ? L'homme a une conscience, il ne s'en rend pas compte au quotidien mais une grande partie de ses actes sont guidés par elle. En effet tous les choix qu'il fera au cours de sa vie seront pris en fonction de ce qui lui semble bon pour lui. Cette conscience peut être considérée comme un privilège c'est à dire un avantage exclusif accordé à quelqu'un ou à une certaine catégorie de population. Mais comment l'homme sait ce qui est bon pour lui ? Il le sait car sa conscience lui permet de se rendre compte de ce qui lui faut dans sa vie, de lui donner un sens. En effet l'homme a le privilège de pouvoir vivre sa vie comme il le souhaite, il sait ce qui est bon ou mal pour lui. Ceci lui est possible de part le fait qu'il pense. C'est cette pensée qui le mène à des réflexions, qui l’amèneront à savoir ce qui est bénéfique dans sa vie. Cette notion de pensée nous la retrouvons dans la théorie de Descartes sur la conscience. Descartes lors de sa réflexion va partir du principe qu'il doit douter de tout, le scepticisme va mener toute sa réflexion. Il ne prendra pour acquis seulement ce dont il peut être absolument certain. Il appellera le résultat de cette expérience le Cogito, qui est une expression latine qui signifie : « Je pense donc je suis », c'est de là que vient cette fameuse phrase que nous connaissons tous. Une fois le Cogito réalisé, que Descartes a douté de tout, il se trouve confronter à ce qu'il appellera : le Malin Génie. Selon Descartes il pourrait y avoir un Dieu trompeur, qui rendraient les sens de l'homme non fiables, tout ne serait alors qu'illusion. Descartes va alors envisager l'existence d'un malin génie qui aurait emprise sur lui et lui ferait voir une réalité qui n'existerait pas en réalité. C'est alors qu’apparaît une certitude inébranlable aux yeux de Descartes si un malin génie a une emprise sur l'existence de l'homme, alors l'homme ne peut pas ne pas exister. Descartes lors de l'expérience du Cogito a découvert sa propre liberté comme capacité de pouvoir résister au malin génie. C'est cette aptitude de l'homme à penser qui lui permet de réfléchir sur sa propre existence. En effet étymologiquement la conscience désigne la connaissance de soi-même. Tout être conscient connaît donc son existence et a le recul nécessaire pour mener sa vie, la prendre en mains et non pas la subir. Cette liberté absolue de pouvoir choisir s'appelle le libre arbitre. C'est ce qui fait que l'homme n'est pas posé dans le monde comme peut l’être un objet ou un animal. Cette conscience qui semble donc être le propre de l'homme exclut les animaux. Ceux-ci ne choisissent pas la vie qu'ils vont mener, ils suivent leur instinct sans jamais se demander pourquoi ils le font, ou si ils pourraient vivre autrement, ou tout simplement faire ce qui les rendraient heureux. Toutes ces notions là nous ne les retrouvons pas chez l'animal. Il n'a pas conscience de lui, il ne se voit pas comme un être à part entière et unique contrairement à l'homme. Un exemple assez simple illustr...

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« que Descartes a douté de tout, il se trouve confronter à ce qu'il appellera : le Malin Génie.

Selon Descartes il pourrait y avoir un Dieu trompeur, qui rendraient les sens de l'homme non fiables, tout ne serait alors qu'illusion.

Descartes va alors envisager l'existence d'un malin génie qui aurait emprise sur lui et lui ferait voir une réalité qui n'existerait pas en réalité.

C'est alors qu’apparaît une certitude inébranlable aux yeux de Descartes si un malin génie a une emprise sur l'existence de l'homme, alors l'homme ne peut pas ne pas exister.

Descartes lors de l'expérience du Cogito a découvert sa propre liberté comme capacité de pouvoir résister au malin génie.

C'est cette aptitude de l'homme à penser qui lui permet de réfléchir sur sa propre existence.

En effet étymologiquement la conscience désigne la connaissance de soi-même.

Tout être conscient connaît donc son existence et a le recul nécessaire pour mener sa vie, la prendre en mains et non pas la subir.

Cette liberté absolue de pouvoir choisir s'appelle le libre arbitre.

C'est ce qui fait que l'homme n'est pas posé dans le monde comme peut l’être un objet ou un animal.

Cette conscience qui semble donc être le propre de l'homme exclut les animaux.

Ceux-ci ne choisissent pas la vie qu'ils vont mener, ils suivent leur instinct sans jamais se demander pourquoi ils le font, ou si ils pourraient vivre autrement, ou tout simplement faire ce qui les rendraient heureux.

Toutes ces notions là nous ne les retrouvons pas chez l'animal.

Il n'a pas conscience de lui, il ne se voit pas comme un être à part entière et unique contrairement à l'homme.

Un exemple assez simple illustre parfaitement cela.

Lorsqu'un homme passe devant un miroir, le reflet qu'il observe ne l'intrigue pas, il sait que c'est le sien.

L'homme se reconnaît du fait de sa conscience de lui même.

A contrario l'animal lui réagira de manières tout à fait différentes.

Soit il ne prêtera pas attention à son reflet, il sera complètement indifférent.

Soit il sera intrigué voire effrayé par son reflet.

Nous avons sûrement tous déjà vu un chat essayer de se battre contre son reflet.

L'homme trouve cette réaction ridicule.

Nous réagissons comme cela seulement parce que nous avons conscience de notre existence et donc notre reflet dans un miroir nous semble singulier.

Certains diront que c'est ce qui fait « la grandeur de l'homme », ce sentiment de supériorité face aux animaux.

L'homme peut se définir grâce à sa conscience, se désigner comme un « Je ».

Car comme nous l'avons vu précédemment la conscience est le savoir de l'homme de son existence à travers les pensées qui sont les siennes, il est alors comme un être souverain, il est le maître de ses pensées.

En effet la pensée n'a besoin de rien d'autre que d'elle même pour exister, l'homme en est donc son seul créateur. La conscience n'est pas seulement le fait de se connaître soi-même, c'est également l'aptitude de l'homme à distinguer le bien et le mal.

Cette notion est appelée la conscience morale.

Elle pousse l'homme à faire le bien, ses actes sont dictés par elle.

Cette conscience morale profite à tous lorsque que l'homme choisit de bien agir.

Nous pouvons retrouver cela lors de la seconde guerre mondiale par exemple.

Au cours de celle-ci certaines personnes ont risqué leur vie pour sauver celle des autres.

En effet certains français ont aidé des juifs à se cacher ou à fuir les SS.

Ils ont fait cela au péril de leur propre vie, à ce moment là l'existence d'un autre homme est passée avant la leur.

Ces personnes ont choisi de faire le bien.

Mais sans passer par toute un cheminement de pensées, elles ont fait cela de manière pratiquement instinctive.

En effet c'est leur conscience morale qui les a menés à agir ainsi.

A ce moment là leur. »

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