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Devoir maison de Philosophie « Qu'est-ce que le moi?

Publié le 10/12/2016

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Devoir maison de Philosophie « Qu'est-ce que le moi? » Blaise Pascal écrivit cette phrase dans son livre d'Essais Pensée. La recherche du « moi » est l'une des inspirations les plus courantes en philosophie. Cette recherche fut la muse de nombreux récits formés afin de répondre aux questions des hommes sur leur origine, leur raison d'être et du destin de l'univers et de leurs races. Elle nous amène à la question du « Qui suis-je ? » ou du « Qui sommes-nous ? ». C'est cette notion de sujet de l'homme avec le « Je », le « Nous », qui nous envoie à la réflexion de la conscience encore plus à celle de la conscience de soi. La conscience de soi peut se définir comme l'image que l'on perçois de nous-mêmes, elle repose donc sur l'individu en particulier, sur l'identité personnelle de chacun. Alors que l'identité personnelle c'est le faite d'être soi-même, ce rassemblement de connaissance nous emmène encore plus loin c'est à partir de cette simple définition que nous pouvons nous interroger sur la question suivante: La possibilité d'être soi-même relève-t-elle du mythe? Au premier abord je pourrais vous répondre que cette question ne me pose pas de difficulté; en effet tout naturellement je pourrais dire que j'ai la possibilité d’être moi-même. J'ai effectivement tous les outils nécessaires qui me permette d'être moi-même, je connais mon identité car je ne suis qu'un seul et unique être à travers le temps, j'ai ainsi donc la capacité de me reconnaître et d'avoir conscience de moi. Cependant, ne suis-je pas influencé par la société qui m'entoure ? Suis-je réellement l'être que je pense avoir construit ou suis-je le reflet des personnes qui m'entoure ? À partir de cela suis-je réellement qu'un seul et unique être ou suis-je le construction de quelque chose qui me dépasse ? Ce qui nous amène ainsi à la question due quand et avec qui pourrai-je alors être moi-même ? En théorie suivant l'opinion commune, la possibilité d'être soi-même ne relève pas du mythe, en effet il me semble normal de penser que je connais mon identité et que grâce à elle je sais que je suis uniquement moi. L'on pourrait donc s’interroger sur la notion de l'identité et donc pour cela étudier sa composition en 3 parties dans lesquelles nous allons les développer chaque terme. Pour Descartes dans les Méditation Métaphysique, l'Homme est une « chose qui pense », en effet cette citation s'adresse à tout Homme capable de penser, elle est donc dans un premier temps considérée comme citation générale car elle vaut pour tous les êtres appartenant à la même espèce dans notre cas l'Homme. Mais elle s'adresse malgré cela à chaque Homme en particulier, en effet tout le monde pense mais chacun a ses propres pensées. Cette citation met en place la notion dé d'unicité. L'unicité c'e...
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« le fait d'être le même individu dans le temps suite justement à cette mémoire qui nous permet de nous souvenir de nos apprentissages, de nos acquis, de notre passé et donc en conclusion de tout ce qui nous permet de construire notre identité et qui nous permet d'êtres nous-mêmes. Nous pouvons aussi alors utiliser la citation précédente de Kant pour permettre de définir la dernière partie de l'identité l'Unité.

Comme le dit Kant l'Homme fait preuve d'Unité dans la conscience.

Dans cette phrase l'auteur dit que L'Homme est « un », qu'il est un seul et unique individu dans tous ses actes, ses pensées, ses paroles ; dans tous ce qui le constitue.

La conscience est alors considérée comme le centre de décision de la personne.

L'être en lui-même est alors l'unique auteur de ce qu'il pense.

Nous pouvons illustrer cela avec le texte de Jean-Paul Sartre, l'être et le néant : « Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire, ce geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du pour-soi.

» L'on peut donc dire que j'ai conscience de moi-même aussi a travers mon unité et que chaque individu à une identité singulière. Cependant, ma première réponse reste discutable certes il est évident que j'ai conscience de moi-même, que ce ne sois pas un mythe mais cela pose problème après réflexion : effectivement il n'est pas certain que mon identité soit réellement et uniquement de moi elle pourrait être affectée par un intervenant extérieur tel que la société : Nous pouvons donc remettre en cause intégralement l'identité personnelle ainsi donc la question de l'unicité.

Suis-je alors réellement unique ou suis-je comme les autres ? Selon Aristote l'Homme a besoin d'autres, pour vivre en société car il a besoin d'apprendre à devenir humain en utilisant le mimétisme.

Il a par conséquent besoin d'approbation d'autres que lui et ainsi besoin des autres pour définir comment il est.

D’après Sartre dans Huis Clos : « l'enfer c'est les autres », l'auteur affirme que l'Homme vit sous le regard des autres.

Il agit donc en conséquence de la répercussion de ses actes à travers l'approbation du regard d'autrui car il s'imagine ce que pense autrui suite à son acte.

Comme l'explique Sartre dans L’être et le néant , quand lui-même fait un acte qui ne concerne que lui il ne ressent rien à travers cela mais dès que celui-ci et perçu par autres il se met à avoir honte de son acte et regrette ainsi ce qu'il a fait.

Il sera alors influencé par autrui car a cause de ce sentiment il ne recommencera plus.

L'on peut donc dire que nous sommes les autres que nous percevons, l'a porté un jugement négatif sur l'acte que nous pouvons nous-mêmes faire car nous avons peur du regard d'autrui sur nous.

Nous sommes donc autrui a travers ce que nous sommes.

L'unicité n'existe donc pas. Ainsi si nous ne sommes pas uniques, pouvons-nous rester le même qu'avant ou devenir un autre ? Nous savons que rester le même dans le temps est due à notre mémoire mais si notre mémoire en venait à en être altéré ne deviendront nous pas un autre .

Il s'agit alors de s'interroger sur la valeur du changement.

À quel point je pense avoir changé quand je me rend compte que je commence à avoir du mal à me reconnaître.

Dans le livre L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau d'Oliver Sacks, la mémoire de chaque protagoniste est altérée suite à une choquée émotionnelle due à la guerre, décès ou à une maladie.

En prenant l'exemple de Jimmy ayant une altération de la mémoire suite au syndrome de Korsakov qui se manifeste par des troubles de la cognition due à l'alcoolisme.

Certaines expériences nous montrent qu'avec altération de la mémoire, la personnalité n'existe plus ou s'efface.

Dans le cas de Jimmy l'individu ne se reconnaît pas à travers un miroir car il n'a plus la notion du temps.

L'individu pense alors qu'il a 20 ans alors que la réalité est autre.

L'homme en lui-même est alors devenue un autre ou alors un vestige de son passé.

Nous pouvons donc devenir un autre sans pouvoir rien faire si notre mémoire est altérée. Il est donc logique de se demander après avoir remis en cause l'unicité et l'ipséité si nous pouvons remettre en cause l'Unité.

Suis-je alors un seul et unique individu ou bien suis-je plusieurs ? Il est vrai que cette question peut-être vue de deux façons différente selon Rimbaud « j'ai un autre » tandis que pour Freud en tant que fondateur de la psychanalyse, être plusieurs personnes à la fois ne peut être possible.

Reprenons la citation de Rimbaud « je suis un autre » : Rimbaud utilise le pronom personnel « je » mais ne conjugue pas le verbe à la première personne du singulier.

L'on peut donc apercevoir un paradoxe voulu dans cette phrase afin d'utiliser le « je ». »

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