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La liberté est-elle le pouvoir de dire non?

Publié le 12/10/2020

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La liberté est-elle le pouvoir de dire non? Pas de oui/non/peut être dire non = renvoie au refus, la révolte, mais aussi la réfutation, critique, péché Adam et Eve disent non, refuse d’obéir à l’injonction donnée partir éléments (de définition) sur ce que peut impliquer la négation caractère essentiel pour définir la liberté ? Est-elle = définition pas sommes nous libres ? Mais qu’est ce que la liberté ? Pouvoir = capacité, droit jouer sur les sens du mot pouvoir Citations = utiliser la citation pour la commenter ne pas la mettre à la toute fin d’une partie), s’appuyer sur une référence pour penser pas expliquer une citation mais la commenter ref obligatoires = connaissances et/ou citations exemples = peut être des façon de faire/caractères de philosophe ref = mythe possible toute ref culturelle bienvenue amy winehouse « no no no » à la rehab alors qu’elle subit une addiction le refus peut il définir la liberté la volonté doit être indépendante Pouvoir refuser comme illusion de la liberté 1) prise comme forme de courage mais Pouvoir refuser c’est pas encore refuser 2) liberté exactement comme dire non = contraire de la soumission aux autres mais refuser tt le temps = conditionnement de l’homme limites de cette conception 1) tous les nons pas expression de la liberté 2) usage stérile de la liberté 1) stoiciens = dire oui c’est etre libre 2) autres conditions pour être libres La liberté est-elle le pouvoir de dire non? Être libre, c’est avoir la capacité de choix, capacité que Descartes définissait comme libre-arbitre. Dire non est alors un choix, c’est choisir le refus ou encore la révolte plutôt que l’acceptation. A l’image du rebelle qui se révolte et qui refuse de se soumettre, la liberté résiderait alors dans le refus de ce qui nous est imposé de faire ou de penser. De cette manière, cette définition implique que la liberté serait avant tout le pouvoir nier et non celui d’accepter. Pourtant, selon l’approche stoïcienne, ce refus de ce qui ne dépend pas de nous serait une source de malheur et de soumission à nos désirs. Or la liberté selon les stoïciens demeure en ce qui dépend de nous et en l’état d’une personne qui n’est pas soumise...

« Rambaud Lou -Ann T6 Être libre, c’est avoir la capacité de choix, capacité que Descartes définissait comme libre - arbitre.

Dire non est alors un choix, c’est choisir le refus ou encore la révolte plutôt que l’acceptation.

A l’image du rebelle qui se révolte et qui refuse de se soumettre, la liberté résiderait alors dans le refus de ce qui nous est imposé de faire ou de penser.

De cette manière, cette définition implique que la liberté serait avant tout le pouvoir nier et non celui d’accepter.

Pourtant, selon l’a pproche stoïcienne, ce refus de ce qui ne dépend pas de nous serait une source de malheur et de soumission à nos désirs.

Or la liberté selon les stoïciens demeure en ce qui dépend de nous et en l’état d’une personne qui n’est pas soumise à la servitude.

Ai nsi, le refus supposerait une absence de liberté, et l’acceptation serait la preuve de sagesse et de liberté d’un Homme.

Nous allons donc traiter ici de la définition de la liberté, est -elle le pouvoir de dire non ? Ce pouvoir est -il une composante nécessa ire ou suffisante de la liberté ? Est -il réellement à l’origine de la liberté ? Pour répondre à cette problématique nous allons tout d’abord expliquer en quoi la définition de la liberté comme pouvoir de dire non présente des limites.

Ensuite, nous verrons pourquoi refuser semble être en réalité une illusion de la liberté.

Et enfin, nous nous pencherons sur les conditions d’une liberté concrète. Concevoir le pouvoir de dire non comme seule condition de la liberté présente des limites. Selon Jean Paul Sartre, « Être libre, c’est savoir dire non ».

En effet, refuser ou se révolter c’est user de sa volonté, faire le choix de dire non, ce qui signifie d’user de son libre -arbitre et donc de sa liberté.

Par le refus, nous nous affirmons en tant qu’individu : c’est grâce à lui que nous sommes des êtres indépendants .

Ainsi, dire non constitue une composante nécessaire de la liberté.

Néanmoins, cette composante n’est pas suffisante à la liberté.

En effet, il y a quelque chose de stérile dans une liberté qu’on ne définirait que négativement.

D’une part parce que, le refus systématique conduit à une absence d’action, car agir c’est choisir et refuser de façon mécanique efface la possibilité de choix, et d’autre part parce qu’il mène à l’indifférence, car en niant continuellement, tu suspends ton jugement, ce qui implique d’être indifférent à tout ce qui t’entoure.

Par conséquent, la liberté s’anéantirait en ne faisant que nier. Si le non peut être une expression de la liberté, tous les non ne le sont pas.

Prenons l e non d’un enfant de 2 ans ou encore d’un adolescent qui est nécessaire dans la mesure où il permet à l’enfant de s’identifier à un groupe et de trouver sa place dans la société.

Ce non permet à l’enfant de s’affirmer, et s’impose donc sans autre alternati ve possible.

Or le choix n’est libre que lorsqu’il est contingent, à savoir lorsqu’il aurait pu ne pas être, lorsqu’il aurait pu être un oui.

De même, prenons la chanson « Rehab » de Amy Winehouse où celle -ci exprime son refus – « no, no, no » – d’aller e n réhabilitation alors qu’elle est addict : l’acte de dire non découle d’une raison pouvant être motivée par des impulsions, des désirs ou notre nature même.

Notre choix n’est alors pas libre.

Enfin, dire non c’est parfois s’opposer à des choses auxquelles on ne peut ou ne doit pas échapper, comme les lois de l’État qui veillent à la protection des libertés et les refuser serait alors se condamner dans une logique liberticide qui engendrerait un retour à l’état de nature, à l’état de l’Homme animal.

Dans ce cas encore, il n’y aurait plus de liberté. Certains non sont bien l’expression de la liberté mais d’autres sont en réalité à l’origine de sa destruction même s’ils n’y paraissent pas. Si dire non semble être liberté, cela se rapproche cependant plus d’ une illusion de la liberté, et ainsi peut nous en priver Rappelons qu’avoir le choix c’est pouvoir dire oui ou non à une alternative, et qu’avoir le choix c’est être libre.

C’est en cela que l’homme se distingue de l’animal, soumis à sa nature tandis. »

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