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«Quand nous nous tournons vers nous-même, nous nous détournons de la vérité.

Publié le 04/11/2016

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«Quand nous nous tournons vers nous-même, nous nous détournons de la vérité. Quand nous faisons des expériences intimes, nous contredisons fatalement l'expérience objective » - Gaston Bachelard. La vérité semble d'abord se définir comme la correspondance entre l'idée que l'on a sur une chose et la réalité de cette chose. Dès lors, la vérité prend appui sur la réalité même et, cette réalité doit avoir elle-même un critère de vérité. Mais la vérité est aussi celle que nous possédons et que nous énonçons. Dès lors, elle semble être subjective. En effet, si la vérité est subjective, il semble normal que chacun possède sa propre vérité, indépendamment des autres. Mais une vérité subjective reviendrait à abolir la vérité comme universelle et objective. Si la vérité doit être objective, il n'en reste pas moins que toute vérité nous est uniquement reconnue comme telle.Voici alors notre problème : la vérité repose-t-elle sur une fondement universel, stable, tout objectif, extérieur à nous-même nous menaçant ainsi de ne pas la reconnaître ou doit-elle nous être intérieure afin qu'on la reconnaisse ? Tout d'abord, la vérité ne semble pas pouvoir reposer sur un critère subjectif, dans la mesure où elle se confond par là avec la croyance ou l'opinion donc là où la vérité est ce qui est au sens d'universel et de nécessaire et non pas au sens de ce que nous croyons, nous, particulièrement. En effet, la vérité semble bien renvoyer à l'universalit&eacut...

« Palumbo Lola 6A ci-dessus que semble se livrer Descartes dans les Méditations métaphysiques.

En effet, dans ce texte, Descartes s'emploie, par la méthode du doute, à rechercher la vérité et ses critères de distinction.

Or, la première vérité qui résiste au doute est la proposition « je pense donc je suis ».

La propriété de cette vérité est selon Descartes l'évidence, et les propriétés de l'évidence sont pour lui la clarté et la distinction.

Dès lors, une idée sera vrai si elle se donne avec une évidence, c'est-à-dire si elle est claire et distincte.

Dès lors, l'idée contient bien la structure qui la rend claire, distincte, et la vérité apparaît alors comme cette objectivité qui s'impose à nous sans aucun choix de notre part.

Pourtant, la vérité semble bien être subjective, au sens où chacun possède ou croit posséder des vérités sur les choses.

Dès lors, sur un même thèmes, différentes personnes ne seront pas d'accord, chacun étant persuadé qu'il possède la vérité sur les choses.

C'est comme tel que semble se caractériser l'opinion qui révèle la liberté de chacun de choisir sa propre vérité selon telle ou telle preuve.

On donne donc une adhésion aux choses si l'état des choses nous satisfait ou non.

La vérité semble donc bien être subjective lorsque tout discours doit recevoir une adhésion pour être dit vrai ou non.

Nous croyons alors à la vérité d'une chose ou d'un discours et cette croyance, définie comme acte de liberté et de volonté, qui semble faire le critère de la vérité elle-même.

La volonté décide de donner son adhésion à une chose, librement, et la vérité nous est alors subjective et relative si nous la croyons.

Le contradicteur pourrait répondre à ceci en disant qu'en effet, chacun possède sa propre vérité sur les choses mais malgré cela, une connaissance, une vérité dite sur une chose, ne peut être subjective.

En effet, si nous nous focalisons sur ce que nous croyons, sur la vérité que nous pensons avoir sur une telle ou telle chose, nous ne serons jamais d'accord sur la véritable vérité.

Si telle ou telle personne à sa propre définition d'un mot, comment serions-nous d'accord sur ce que signifie vraiment ce mot si nous ne vérifions pas dans un dictionnaire et si nous ne sommes pas objectif ? Pascal, dans De l'esprit géométrique, écrit : « Personne n'ignore qu'il y a deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté.

La plus naturelle est celle de l’endettement car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle celle de la volonté ; car. »

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