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Calculer est ce penser?

Publié le 08/01/2005

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Calculer, c'est mettre en oeuvre des mécanismes. Le pur calcul n'est qu'un automatisme que la machine est capable de reproduire.] La pensée n'est pas nécessaire au calcul C'est la machine à calculer qui nous prouve que calculer n'est pas penser. Quelle que soit sa sophistication, une machine n'est que matière, et la matière ne pense pas. Pourtant la machine calcule ou, plus exactement, l'homme peut la faire calculer. Or, en ne se trompant jamais, la machine montre bien qu'elle n'est qu'une machine et qu'elle ne pense pas. Si l'erreur est humaine, c'est parce qu'elle est pensée. Il ne faut pas confondre intelligence et pensée Le calcul demande de l'intelligence, et c'est pourquoi l'on parle, à propos des ordinateurs, d'intelligence artificielle. Mais l'intelligence n'est pas la pensée. Un ordinateur calcule (le programme d'échecs Belle examine 29 millions de configurations en trois minutes.

« facilement des idées trompeuses.

» Leibniz.

L'évidence est un critère de vérité insuffisant, parce que subjectif.

Il repose sur une inspection de l'esprit (laconscience que nous avons de penser à quelque chose).

Il manque donc à la règle cartésienne des idéesclaires et distinctes un critère objectif, qui nous permette de savoir à quoi reconnaître le clair et le distinct,autrement que par l'attention que nous y portons.L'évidence peut être trompeuse.

Où trouver alors les critères objectifs du clair et du distinct, et donc de lacertitude ? Dans les règles de la logique, c'est-à-dire dans le respect de la forme logique du raisonnement,dont la non-contradiction est la principe le plus universel.

Le syllogisme des Anciens en fournit l'exemple.

Lesmathématiques aussi, mais Leibniz retient d'elles moins, comme Descartes, la clarté des intuitions que la rigueurdu formalisme.Le calcul, manipulation réglée de signes, telle que la conclusion est nécessaire et immanquable, devient la règlesuprême de la vérité : règle machinale, mais par conséquent plus sûre et plus objective que l'appel àl'évidence.On peut qualifier la conception cartésienne d'intuitionnisme et lui opposer le formalisme de Leibniz. [Il est parfaitement possible de calculer sans penser.

Calculer, c'est mettre en oeuvre des mécanismes.

Le pur calcul n'est qu'un automatisme que la machine est capable de reproduire.] La pensée n'est pas nécessaire au calculC'est la machine à calculer qui nous prouve que calculer n'est pas penser.

Quelle que soit sa sophistication,une machine n'est que matière, et la matière ne pense pas.

Pourtant la machine calcule ou, plus exactement,l'homme peut la faire calculer.

Or, en ne se trompant jamais, la machine montre bien qu'elle n'est qu'unemachine et qu'elle ne pense pas.

Si l'erreur est humaine, c'est parce qu'elle est pensée. Il ne faut pas confondre intelligence et penséeLe calcul demande de l'intelligence, et c'est pourquoi l'on parle, à propos des ordinateurs, d'intelligenceartificielle.

Mais l'intelligence n'est pas la pensée.

Un ordinateur calcule (le programme d'échecs Belle examine29 millions de configurations en trois minutes...) mais ne pense pas.

Il est incapable de seulement reproduire cequ'on appelle le «sens commun». Calculer, c'est manipuler, penser, c'est comprendreOn peut calculer sans comprendre, sans même savoir à quoi correspondent les calculs.

Nous l'avons tous faiten résolvant des équations à une ou plusieurs inconnues sans nous poser de question.

Mais pour comprendreun problème, par contre, il faut convoquer sa pensée. []. »

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