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Ce que je suis se réduit-il à ce dont j'ai conscience ?

Publié le 26/07/2009

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conscience

 

a) Analyse du libellé du sujet

- Structure: A ?=? B

. ?=? : "SUIS"

(Y a-t-il conformité entre...)

. B = Ce que JE ai conscience d'être

(le contenu de la conscience de soi...)

. A = Je

(...et son objet?)

=> La question porte sur la portée cognitive de la conscience de soi: il s'agit de savoir si la conscience de soi est susceptible de m'apprendre ce que je suis, quelle est mon essence

- La conscience de soi étant l'appréhension que l'on a de ce que l'on est, la question est de savoir si ce "savoir", introspectif, est véridique, s'il rend bien compte de ce sur quoi il porte, et donc s'il est une bonne voie d'accès à la connaissance de soi.

 

conscience

« 1) si la conscience m'apprend quoi que ce soit sur moi-même, et s'il y a lieu de distinguer entre des nivaux de savoir différents, plus valablement instructifs les uns que les autres : Question : Y a-t-il un savoir sur soi-même auquel la conscience de soi puisse prétendre? A quoi ou à qui faire appel pour répondre à cette question? A Descartes, qui a cherché, avant nous, à savoir ce qu'il pouvait savoir de ce qu'il était(Cf.

Méditation 2) 2) si le savoir ainsi obtenu est susceptible d'être suffisant, en tant que savoir. Ce qui amène à interroger les données de la conscience pour savoir si elle sont fidèles , si elles rendent bien compte de ce que je suis, bien càd de façon complète - sans lacunes constitutives et de façon non déformée. A qui ou à quoi faire appel ? A ceux qui ont suspecté la véracité de la conscience, Spinoza, Nietzsche et Freud. Partie 2 : Recherche d'une solution au problème. A.

Que puis-je savoir sur moi-même à l'aide de la conscience que j'ai de moi-même? Cf.

Descartes 1) spontanément...: pas grand chose de clair et de sûr 2) de façon réfléchie...: apparemment moins mais mieux 3) Conséquence: Il y a conscience et conscience : Ce que j'ai conscience d'être n'est pas aussi susceptible d'être fidèle à ce que je suis selon que jem'en tiens à ce que j'éprouve spontanément ou que j'examine mes impressions avec circonspection. B.

La conscience de soi n'est-elle pas méconnaissance de soi? 1) La conscience de soi ne connaît-elle pas des limites qu'elle ignore et qui génèrent ainsi des illusions ? Cf.

Spinoza 2) La conscience de soi n'est-elle pas trompeuse : la pensée consciente n'est elle pas le jouet d'unesorte de volonté organique dont je n'ai nulle conscience immédiate et qui me fait faire ce que je fais àmon insu. Cf.

Nietzsche 3) La conscience n'est-elle pas piégée par des forces qui la tiennent à l'écart et qui pourtant déterminentma conduite. Cf.

Freud : moi pris en étau entre le ça et le sur-moi avec pour effets les actes manqués etphénomènes névrotiques. C.

La méconnaissance est-elle inéluctable ? 1) Issue spinoziste : connaissance du troisième genre; conscience ajustée à l'Etre, par la Raison. 2) Issue Nietzschéenne : philosophie du soupçon [conscience suspectée par la conscience, chemin delucidité].. »

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