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Christoph Willibald Gluck

Publié le 22/02/2012

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Né à Erasbach, Gluck suivit son père garde-chasse dans ses tournées forestières jusqu'à l'âge de douze ans, se forgeant un caractère et une nature robuste. Pour suivre ses études, il commença à se produire comme violoncelliste avant de partir s'initier à la composition à Prague et à Vienne. Là, le comte Melzi le découvrit et l'emmena en Italie auprès du célèbre Sammartini, qui consolida sa formation. Dès ses premières pièces, influencées par l'opéra italien, l'accueil du public fut enthousiaste et Gluck se lança dans d'incessantes tournées qui le conduisirent sur les grandes scènes lyriques d'Europe. Retrouvant la bohème de son enfance, il voyagea une dizaine d'années, se produisit comme chef d'orchestre, concertiste et organisateur de galas. A Paris, il découvrit les opéras-comiques de Favart et ébaucha dans ses compositions les réformes qu'il poursuivra toute sa vie, rejetant la dictature des castrats, très populaires à l'époque, et la routine du théâtre italien. Après son retour à Vienne, il fut nommé maître de chapelle de la cour en 1754 et diversifia sa production scénique. Il témoigna d'une remarquable inspiration dans son ballet Don Juan et dans sa collaboration avec le librettiste Calzabigi. Débuta alors une nouvelle période parisienne marquée par une querelle virulente avec les partisans de l'opéra italien ligués autour de Niccolo Piccini. Après plusieurs succès et un échec retentissant, il regagna Vienne où il mourut à soixante-treize ans, dans le respect et la reconnaissance.

« Gluck, Christoph Willibald (1714-1787).

Compositeur d'opéras allemand.

Gluck introduisit la force d'expression dramatique et les grandesscènes de choeurs dans l'opéra.Entré comme musicien de chambre au service du prince Lobkowitz à Vienne en 1736, il part un an plus tard pour Milan en compagnie dupatricien Melzi pour étudier la composition avec Sammartini et se perfectionner en violon et violoncelle.

En 1945, il est invité à Londres etcompose des opéras pour le Haymarket Theatre, puis de 1747 à 1752 se joint aux troupes d'opéra de Mignotti et Locatelli dans leurstournées à travers l'Europe.

En 1752, il devient maître de chapelle du prince de Saxe-Hildburghausen et du théâtre de la cour de Vienne.A partir de 1760, alors qu'il a déjà 107 oeuvres à son actif, Gluck s'engage dans une réforme de l'opéra.

Il crée, avec son librettisteCalzabigi, l'opéra Orfeo (1762), qui se démarque de la tradition du bel canto pour se tourner vers un véritable théâtre musical.

Gluckcherche à allier la dramaturgie du texte à la prouesse musicale.

Il s'attache à rendre les états d'âme par une mélodie empreinte depathos, une composition libre de phrases musicales, un recours aux scènes récitatives et aux choeurs antiques.

L'ouverture d'Orfeoillustre notamment cet équilibe entre la musique et le drame.

Ce retour à l'idéal des premiers opéras baroques trouvera ses défenseurschez A.

F.

Arnaud et J.

B.

A.

Suard et ses détracteurs chez les partisans de l'opéra italien à la Puccini (J.

F.

Marmontel, J.

F.

de la Harpe,J.

le Rond d'Alembert).

L'œuvre de Gluck THÉATRE 1741-1745 (Italie) ARTASERSE (Milan, 1741)DEMETRIO (Venise, 1742)DEMOFOONTE (Milan, 1742)TIGRANE (Crema, 1743)SOFONISBA (Milan, 1744)ARSACE (Milan, 1744)LA FINTA SCHIAVA (Venise, 1744)IPERMESTRA (Venise, 1744)PORO (ALLESSANDRO NELL'INDIE) (Turin, 1744)IPPOLITO (Milan, 1745).

1746 (Londres) LA CADUTA DEI GIGANTIARTAMENE - PIRAMO E TISBE 1747-1774 (Dresde, Vienne, Copenhague, Prague, Naples, Rome, Bologne, Florence, Parme) LE NOZZE D'ERCOLE E D'EBE (Dresde, 1747)SEMIRAMIDE RICONOSCIUTA (Vienne, 1748)LA CONTESA DEI NUMI (Copenhague, 1749)EZIO (Prague, 1751)ISSIPILE (Prague, 1752)LA CLEMENZA DI DITO (Naples, 1752)LE CINESI (Vienne, 1754)L'INNOCIENZA GIUSTIFICATA NUMI (Vienne, 1748)LA DANZA (Vienne, 1755)ANTIGONO (Rome, 1756)IL RE PASTORE (Vienne, 1756)L'ILE DE MERLIN, opéra-comique (Vienne, 1758)LA FAUSSE ESCLAVE, opéra-comique (Vienne, 1758)CYTHÈRE ASSIÉGÉE, opéra-comique (Schwetzingen, 1759 ; Paris, 1775)L'ARBRE ENCHANTÉ, opéra-comique (Vienne, 1759 ; Paris, 1775)TETIDE (Vienne, 1760)L'IVROGNE CORRIGÉ, opéra-comique (Vienne, 1760)LE CADI DUPÉ, opéra-comique (Vienne, 1761)DON JUAN, ballet (Vienne, 1761)ORFEO ED EURIDICE (Vienne, 1762)IL TRIONFO DI CIELIA (Bologne, 1763)LA RENCONTRE IMPRÉVUE (LES PÈLERINS DE LA MECQUE), opéra-comique (Vienne, 1764)TELEMACO (Vienne, 1765)IL PARNASSO CONFUSO (Vienne, 1765)SEMERAMIDE, ballet (Vienne, 1765)LA CORONA (non représenté)PROLOGO (Florence, 1767)ALCESTE (Vienne, 1767)LE FESTE D'APOLLO (Parme, 1769) - PARIDE ED ELENA (Vienne, 1770)L'ORFANO DELLA CHINA (Vienne ?, 1774?).

1774-1779 (Paris) IPHIGÉNIE EN AULIDE (1774)ORPHÉE (1774)ALCES TE (1776)ARMIDE (1777)IPHIGÉNIE EN TAURIDE (1778)ECHO ET NARCISSE (1779) ŒUVRES DIVERSES Six SONATES A TRE (Londres, 1746)Neuf SYMPHONIES (Vienne, 1753)DE PROFUNDISSept ODES DE KLOI STOCK (pour une voix et piano)LE JUGEMENT DERNIER, cantate terminée par Salieri.. »

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