Comment est-il possible que le travail - supposé assurer la domination de l'homme sur la nature - puisse devenir source d'aliénation ?
Publié le 10/10/2011
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REMARQUES D'ENSEMBLE.
• Quelques éléments de réflexion.
- Analyse succincte du sujet : la question posée formule un paradoxe, en opposant deux fonctions contradictoires du travail : l'émancipation de l'homme et son asservissement.
«
57-58, premier manuscrit).
Marx y décrit une triple aliénation : celle du produit, de ractivité productrice et finalement du pro
ducteur lui-même.
Il réfère cette triple aliénation aux conditions
sociales dans lesquelles s'effectue la production, et, notamment, au rapport d'exploitation qui fait que le produit échappe au pro
ducteur, que l'activité productrice lui devient étrangère, car sans
intérêt et fastidieuse, et qu'en fin
de compte lui-même se perd en tant qu'homme véritable dans cette activité qui, au lieu de lui
permettre de s'extérioriser, le dégrade et le diminue.
Toute cette
analyse révèle une problématique bien particulière, où le con
cept-référence« d'essence humaine» rend possible l'idée d'alié
nation comme perte de soi, «devenir autre »de cette essence-ré
férence.
-
On peut utiliser aussi, pour le traitement d'un tel sujet, les
analyses et les observations de certains sociologues sur l'atomi sation et la «déshumanisation» du travail dans les conditions du
machinisme moderne (cf.
Georges Friedmann : Le travail en
miettes,
Édition Idées-Gallimard)..
»
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