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Comment puis-je savoir qui je suis ?

Publié le 21/04/2013

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Comment  puis-je  savoir qui je suis ?                 Le présupposé interroge l’idée selon laquelle nous pourrions savoir qui nous sommes. Dans la pensée commune la plus part des personnes pensent savoir qui elles sont. Pour savoir qui nous sommes nous devons aussi avoir une entière conscience de nous-même. La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensées et les actes d’une personne. C’est même elle qui fonde la possibilité de se savoir une seule et même personne. En ce sens il semble avoir équivalence entre la conscience et la connaissance de soi.  La conscience de soi peut se définir comme un pouvoir de représentation permettant à l’homme de savoir ce que nous ressentons et faisons. C’est aussi la capacité de formuler des jugements moraux  sur le bien et le mal. Elle permet de réfléchir et de remettre en cause. Par exemple, un ordinateur pense mais n’a pas conscience qu’il pense et de ce qu’il fait et ne peut porter de jugement. Si je n’ai pas conscience de moi alors mes choix ne seront pas fait de manière consciente donc je ne choisirais pas vraiment car une partie inconnue de moi m’aura influencé. Ce qui veut dire que mon choix ne sera maîtrisé et pas libre. La conscience de soi est nécessaire pour se maitriser et pour être libre. D’après le présupposé, j’ai conscience de ce que je suis. La conscience que j’ai de moi correspond à ce que je suis.          Si je sais ce que je suis, alors je me maîtrise totalement, je peux choisir librement. Donc je suis sujet, je peux me contrôler totalement et décider de ce que je suis sans soumission.              Mais nous avons ici un problème, le présupposé exclut la différence entre l’image que l’on a de soi  et ce que nous sommes réellement. Es-ce que cette conscience me donne un vrai reflet de moi-même ? Le présupposé nie tous les phénomènes inconscients. Or toute personne a déjà vécu des phénomènes inconscients. Nous serions donc en réalité différents de ce que nous pensons être. Donc s’il y a des phénomènes inconscients alors il y a une partie de mon esprit que je ne maîtrise pas. Dans ce cas-là, le concept de sujet  disparaît complètement. Je ne me connais pas donc je peux choisir librement et ne peut me maîtriser.          Nous voyons que le statut de sujet et de la conscience de soi est enjeu. Devons-nous renoncer à notre conscient et ne jamais pouvoir se contrôler, être toujours soumis à notre inconscience ?              A quelle condition je peux avoir conscience de moi et quelles sont les limites de celle-ci ? Donc pouvons-nous nous connaitre et comment ?           D’après Hegel dans Esthétique, les choses de la nature non pas conscience d’elles-mêmes. Donc elles existent pour la nature et n’existent que grâce à leur environnement. Les animaux ont conscience de leur environnement mais n’ont pas une conscience d’eux même.    Contrairement, l’homme a conscience de lui-même. Donc il existe de deux manières. Comme les choses de la nature, l’homme existe pour son environnement et il existe aussi pour soit même car « il se contemple, se représente à lui-même, se pense « Hegel.            ...

« nous sommes réellement.

Es-ce que cette conscience me donne un vrai reflet de moi-même ? Le présupposé nie tous les phénomènes inconscients.

Or toute personne a déjà vécu des phénomènes inconscients.

Nous serions donc en réalité différents de ce que nous pensons être.

Donc s'il y a des phénomènes inconscients alors il y a une partie de mon esprit que je ne maîtrise pas.

Dans ce cas-là, le concept de sujet  disparaît complètement.

Je ne me connais pas donc je peux choisir librement et ne peut me maîtriser.          Nous voyons que le statut de sujet et de la conscience de soi est enjeu.

Devons-nous renoncer à notre conscient et ne jamais pouvoir se contrôler, être toujours soumis à notre inconscience ?              A quelle condition je peux avoir conscience de moi et quelles sont les limites de celle-ci ? Donc pouvons-nous nous connaitre et comment ?           D'après Hegel dans Esthétique, les choses de la nature non pas conscience d'elles-mêmes.

Donc elles existent pour la nature et n'existent que grâce à leur environnement.

Les animaux ont conscience de leur environnement mais n'ont pas une conscience d'eux même.

   Contrairement, l'homme a conscience de lui-même.

Donc il existe de deux manières.

Comme les choses de la nature, l'homme existe pour son environnement et il existe aussi pour soit même car « il se contemple, se représente à lui-même, se pense » Hegel.            L'homme ne se représente pas que par le monde extérieur.

Mais cette conscience n'est pas immédiate.

«  La conscience de soi, l'homme l'acquière ».

Comment acquérir cette conscience ? Hegel nous propose une solution : La contemplation.

L'homme prend conscience de lui-même s'il se contemple.

En se regardant, il s'analyse et s'approprie son corps.

Il faut aussi  s'observer à l'intérieur de soi, apprendre à se connaitre intérieurement et se comprendre.

Contrairement à l'animal qui n'est toujours en train d'observer l'extérieur et non l'intérieur de soi.  Cela se nomme l'introspection qui veut dire : intro (vers) spection ( intérieur).   Mais ce que nous sommes ne nous apparait pas directement à notre conscience.

Pour savoir qui nous sommes, il faut faire apparaitre qui nous sommes intérieurement, la vie intérieur est complexe et peu claire, il faut donc l'interroger et la décoder.             . »

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