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Comment une oeuvre d'art nous touche-t-elle ?

Publié le 22/02/2012

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Une phénoménologie de la contemplation esthétique met en lumière la part de plaisir éprouvé par la subjectivité dans son rapport à l'oeuvre. Mais tout en étant un plaisir des sens, celui-ci n'est pas sensuel puisque le sentiment esthétique semble désintéressé. Le rôle de l'imagination semble ici fondamental puisqu'il fait de la contemplation une rupture dans le mode d'existence du sujet. Le plaisir dans la contemplation artistique est, nous l'avons vu, motivé par la communication par l'oeuvre de données sensibles, c'est à dire par la transmission d'une multitude d'éléments, constitutifs de l'objet d'art, qui viennent stimuler la perception du sujet. Cette modification de l'intériorité du contemplateur est ce qui est source de plaisir.

« 2ème strophe : « décoreraient » « parlerait » => conditionnel. 3ème strophe : « vois » => synonyme d'imaginer + impératif : c'est un souhait. La rêverie du poète est favorisée par les sonorités.

Baudelaire utilise souvent les échos sonores pour associer desmots qui se ressemblent du point de vue du son et du sens : « sœur, douceur » « ensemble, ressemble » « mouillés,brouillés » 2.

Une évasion dans l'espace. Au début, le lieu imaginé reste un lieu très vague.

Désigné par l'expression « là-bas ». Dans la deuxième strophe, le poète fait référence à l'Orient grâce à deux choses : « l'ambre » et « SplendeurOrientale ».

Sentiment d'inconnu et de mystérieux. Dans la troisième strophe, le lieu est présenté comme lointain : « Du bout du monde ». Le voyage est mis en valeur par la personnification des vaisseaux : « Dormis ces vaisseaux » mais aussi avec le mot« humeur ». 3.

Une évasion hors du temps Dans ce lieu, le temps ne compte plus. Vers 4-5 : « Aimer à loisir, aimer et mourir » Verbes à l'infinitif, aucun moment n'est précisé. Deuxième strophe : Ce lieu permet un retour aux origines. V24-26 « Tout y parlerait, sa douce langue natale » Naissance => origine. III) Une définition du bonheur. 1.

La richesse des sensations. Trois sens sont présents dans le poème : la vue, le toucher et l'odorat.

Les sensations visuelles dominent : V7 : « Soleils » V12 : « Brillant » V15 : « Luisants » V35 : « Soleils couchants » V38 : « Hyacinthe et d'or » => Couleur jaune et chaleur. Sensations tactiles : V16 : « meubles polis » V40 : « Chaude » Sensations olfactives : V19 : « odeurs » (fleurs) V20 : « senteurs de l'ambre » Les sensations relevées sont agréables et se caractérisent par leur richesse grâce à l'emploi du pluriel.

Ce sont dessensations raffinées : fleurs rares, plafonds riches.

Elles se caractérisent par leur correspondance. V24-26 : Le poète met en valeur l'harmonie de ces sensations.

Elle se traduit au niveau sonore dans la 2 nd strophe par des allitérations et assonances en [R] [l] et [eu] et [ ã]. 2.

Le sens du refrain. Le refrain définit les caractéristiques du lieu évoqué.

Il définit aussi le bonheur tel que le conçoit Baudelaire grâce à5 termes mélioratifs :. »

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