COMMENTAIRE DE TEXTE: ARISTOTE. LA CONSCIENCE

Les actions dont les principes sont en nous dépendent elles-mêmes de nous et sont volontaires.

En faveur de ces considérations, on peut, semble-t-il, appeler en témoignage À la fois le comportement des individus dans leur vie privée et la pratique des législateurs eux-mêmes : on châtie, en effet, et on oblige à réparation ceux qui ,:ommettent des actions mauvaises, à moins qu'ils n'aient agi sous la contrainte par une ignorance dont ils ne sont pas eux-mêmes cause. En effet, nous :llinissons quelqu'un pour son ignorance même, si nous le tenons pour res-)onsable de son ignorance, comme par exemple dans le cas d'ébriété où les )énalités des délinquants sont doublées, parce que le principe de l'acte réside Tans l'auteur de l'action lui-même, qui était maître de ne pas s'enivrer et qui est iinsi responsable de son ignorance.

ARISTOTE.

Avant de commencer

· Notions abordées

La conscience ; la liberté ; le droit.

· Analyse du texte

— On recherchera autour de quelle opposition est construit le texte.

— On s'arrêtera sur les exemples utilisés par l'auteur.

— On sera particulièrement attentif à l'examen de la mauvaise action accomplie

dans un état d'ébriété.

· Approche de la question 4

— Il conviendra de définir très précisément le terme d'excuse.

— On se servira des exemples employés par Aristote pour distinguer l'excuse,

terme moral, de la circonstance atténuante, terme juridique.

— On se demandera si une circonstance atténuante peut être considéré comme

une excuse.