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commentaire de texte Sartre : L'existentialisme est un humanisme

Publié le 25/04/2013

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EXPLICATION DU TEXTE DE SARTRE  texte 2 :   Le texte de Sartre que nous avons à étudier est tiré de l'existentialisme et un humanisme . Sartre parle ici de l' existentialisme, et il nous dit que pour les existentialistes comme lui l'existence de l'homme précède son essence. C'est à dire que l'homme pour Sartre naît et ce n'est que plus tard que l'on peut déterminer un concept, une définition qui le distingue des autres. Cette thèse défendue par Sartre va clairement à l'encontre des thèses défendues par de nombreux philosophes du 18eme siècle, comme Diderot, Voltaire ou encore Kant qui parlent tous d'une nature humaine qui selon eux seraient l'essence de l'homme pré-définie dans chaque hommes et qui les pousseraient à agir en dépit de leur volonté, cette thèse est aussi la base de la religion pour qui Dieu a tout crée ainsi que les hommes en suivant une définition et une technique, et c'est notamment par le biais de la religion que cette thèse c'est établit dans l'opinion publique, ce qui peut donc nous faire paraître étrange cette affirmation de Sartre étant donné que nous avons l'impression de faire partit d'un tout précis et définie que l'on appelle Humanité et que souvent nous utilisons des expressions qui nous fait penser que nous avons déjà une existence pré-définie comme par exemple l'usage de : « que Dieu te garde «, « que la chance soit avec toi « « Inch'Allah (si Dieu le veut en Arabe) « . Pour justifier ses propos Sartre va tout d'abord nous expliquer ce que veut dire «  l'existence précède l'essence « c'est la conception existentialiste de l'homme, puis dans un deuxième temps, il va nous expliquer en quoi il n'y a pas de nature humaine, qu'il va démontrer par le fait que l'homm...
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« l'essence.

Il nous explique que « l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. » Ici ce que Sartre veut montrer c'est bien que l'homme n'a pas dés le départ une essence, soit une nature qui le définit dans ce qu'il seras, cette explication est renforcée par le fait que Sartre utilise le mot «surgir » il montre un homme déterminer à découvrir le monde, poussé par lui même à faire ce qu'il désir, il montre l'homme surgir afin de montrer qu'il n'a aucune essence car cela nous donne l'impression qu'il sort pour la première fois à l'air libre encore vierge de toute décision et que c'est bien par lui même qu'il va se construire en « surgissant » dans le monde.

Cette réflexion nous renvoie à la suite du texte où Sartre nous dit que l'homme « n'est pas définissable » car « il n'est d'abord rien » c'est donc bien la même vision de l'homme complètement vierge, sans instinct comme pourrait en avoir les animaux, qui le pousseraient à faire de sa vie ce que la nature lui a inculqué de faire, comme par exemple les abeilles qui ne naissent que dans le but de récolter du pollen afin de nourrir les larves, de protéger la reine ou encore de construire des ruches.

Sartre nous affirme donc ici que l'homme existe tout d'abord sans essence et il nous dit : « il ne sera qu'ensuite et il sera tel qu'il se sera fait. » c'est ce qu'il nous explique ensuite dans la deuxième partie.   Pour Sartre : « il n'y a pas de nature humaine » , l'homme n'aurait donc pas de dispositions, de comportements innés .C'est ce qu'il conclue de la première partie, néanmoins cette essence qui caractérise l'homme et qui le distingue des autres espèces se définit plus tard et comme l'homme le décide, comme il se veut.

Pour Sartre l'essence de l'homme se caractérise par ce qu'il décidé de faire, ce qu'il veut pour son avenir.

C'est ce que Sartre dit aussi s'appeler la « subjectivité » et qu'il défend en utilisant la première personne du pluriel, comme pour se faire porte-parole des existentialistes athée et il va appuyer son affirmation par l'exemple qu'il fait où il compare l'homme à « la pierre » et à « la table » ce qu'il faut comprendre par là c'est la différence entre la pierre et la table qui sont deux instruments naturel ou technique utilisés par l'homme dans un but précis et avec une technique et une conception défini, et l'homme qui n'as pas de conception établit, ni de but inné , comme il le précise une nouvelle fois en disant : « l'homme est d'abord ce qui se jette dans son avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir » soit que l'homme n'est pas la conséquence de son passé mais de ce qu'il fait pour la mise en oeuvre de son projet d'avenir, et que en même temps ce qui définit l'homme c'est. »

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