Explication de texte : Sartre, L'existentialisme est un humanisme: « Si Dieu n'existait pas tout serait permis »
Publié le 23/08/2012
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Le fait que « nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite « découle également de l'absence de Dieu. Ici, les « valeurs ou des ordres « désignent la morale, c'est-à-dire les règles de conduite dans une société et dans la manière de vivre. La religion instaura la notion de morale, Dieu étant ainsi le juge suprême de la bonne ou mauvaise conduite d'une personne. Alors, sans morale, nous n'avons pas de lois, il n'y a pas le bon ou le mal. Nous n'avons pas de bonne ou de mauvaise conscience qui justifierait nos actes, l'homme agissant qu'avec conscience. Il est impossible de faire quelque chose sans en tirer un intérêt, que ce soit pour se sentir mieux psychologiquement lors d'une œuvre de charité, par exemple, ou que ce soit pour en tirer un intérêt matériel en se liant d'amitié avec une personne financièrement aisée. Sans morale, il serait dur d'imaginer une société fonctionnelle comprenant des « valeurs « sociales ou des « ordres « catégoriques. En disant que « Ainsi nous n'avons ni derrière nous ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses «, nous savons que Sartre parle toujours de divinité lorsqu'il est question de « domaine lumineux « car l'étymologie du nom « Dieu « signifie « lumière «.
«
pense que l'homme déchiffre lui-même les signes comme il lui plait ».
Alors, le « signe » peut avoir plusieurs significations possibles aux yeux de l'homme, celui-cin'a qu'à choisir celle qui le séduit le plus.
Ainsi, le signe du nom apparaissant dans un roman ou sur un mur peut être traduit autrement ; cela peut designer qu'il ouelle va mourir ou encore qu'il ou elle est en train de penser a l'amoureux.
Alors, voir des signes et croire en eux est insensé car on les voit selon nos envies.
Parailleurs, « les signes » ne peuvent pas servir d'excuse car elles sont conçues par l'homme qui les voit.
En conséquence, ils ne sont pas concrets.
On ne peut donc pascompter sur ces signes.
Pour conclure, Sartre définit l'homme par ses actes.
L'homme crée sa nature, il se construit seul.
Toutefois, cette liberté a des contraintes ; nous sommes obligesd'assumer ce que l'on fait.
Ainsi, nous sommes responsables de toute notre vie.
Cependant, il est possible de contester cette thèse car nul homme est capable de lefaire.
En effet, nous vivons en société, il y a alors des morales qui nous sont imposées et dont nous avons le devoir de respecter ; une société que l'on peut dire, fondéesur la religion, si l'on prend du recul.
De plus, la religion joue un rôle clef dans la vie de certains et l'idée que Dieu n'existe pas leur est inconcevable.
Néanmoins,c'est une façon de saisir le sens de la vie par rapport à chacun ; l'homme le définit par ses choix..
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