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Commentaire sur le texte de la religion de Freud

Publié le 25/05/2021

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?Commentaire de texte Sigmund Freud, médecin neurologue et fondateur de la psychanalyse, met en avant la religion dans cet extrait. Le texte est divisé en trois parties : la première partie correspond à la rivalité entre la religion et la science ainsi que la première fonction de la religion. De plus, Freud enchaîne en parlant de la deuxième fonction de la religion et l?échec de la science. Ensuite, il illustre la troisième fonction de la religion et de la séparation entre celle-ci et la science. A présent nous nous demandons : sur quoi se base l?influence que la religion a sur les hommes ? Tout d?abord, ce texte écrit par le psychanalyste Sigmund Freud, présente la question de la religion. En effet, l?auteur défend la science par rapport à la religion. En philosophie, la religion est avant tout centrée sur la question de la vérité et sur le rapport entre la croyance et la raison. Freud compare donc la religion, qui soi-disant satisfait les désirs des hommes, à la science, qui elle serait dépourvue de cette faculté. Il introduit la nature de la religion et ses conséquences, c?est-à-dire, comme une certaine prise de conscience. Le lecteur s?interroge sur l?attirance de la religion sur l?homme qui répond pour certaines personnes aux questions existentielles de la vie, mais aussi à la place qu?elle prend dans notre vie. Freud définit par la suite, ce qu?est la religion avec ses caractéristiques. En effet, il commence à la définir en employant l?adjectif « grandiose » (l.1) pour marquer sa présence importante dans la vie de l?homme. Sa présence n?est donc pas minime. Alors, la religion échappe à l?homme et se représente comme un désir. Ainsi, Freud énonce les différents désirs que la religion satisfait, c?est-à-dire : l?information « elle les informe sur l?origine et constitution du monde » (l.2-3), l?enseignement aux hommes « elle leur assure protection et un bonheur fini dans les vicissitudes de la vie » (l.3-4) et démontre un lien qui relie les hommes entre eux « elle dirige leurs opinions et leurs actions par des préceptes qu?elle soutient de toute son autorité » (l.4-5). Donc, la religion rassemble différentes caractéristiques qui permettent de satisfaire tous les désirs de l?homme alors que la science n?en est pas capable. Depuis le XIXe-s, la science est un ensemble de connaissances bien fondées relatives à un domaine déterminé. On la caractérise généralement par sa rationalité, son universalité et une certaine systématicité c?est-à-dire, un ensemble organisé de connaissances. Cependant, la science peut livrer plusieurs réponses en se basant sur du concret donc en soi, elle est importante, essentielle dans ce domaine et répond à ces questions de manière différente. En ayant défini précédemment la place de la religion d?après le texte, commençons à présent à parler de la première partie du texte qui commence de la ligne 6 et se termine à la ligne 8. Celle-ci illustre ce qu?est la religion par rapport à la science. En effet, elle est un ensemble de croyance ainsi qu?un ensemble de rites et de valeurs. De plus, comme la science, elle participe à des représentations symboliques par lesquels l?homme passe pour donner un sens à sa vie. Elle prétend livrer à l?homme la vérité de son existence dans le monde tout en lui imposant une morale. Ainsi, va débuter l?explication de la première fonction de la religion, la connaissance qui « satisfait le désir humain de savoir » (l.6). Elle permet...

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« Dieu permet d’expliquer la création et l’origine du monde et la vie humaine.

La religion propose des règles de vie morale et diffère totalement de la science, qui ne se prononce que sur la question du vrai et du faux et non sur la question du bien et du mal.

D’après Freud, la religion « fait la même chose que ce que la science tente avec ses propres moyens » (l.

6-7), en effet, la religion se fie à la croyance, elle admet l’existence d’une vérité absolue alors que la science ne s’intéresse qu’à l’aspect physique du monde.

Nous remarquons que la religion a une vision plutôt spiritualiste alors que la science a une vision plutôt matérialiste.

En outre, la science peut uniquement répondre aux questions grâce à la démonstration et à l’expérimentation.

Freud montre que la science est plus limitée pour répondre à toutes les questions de l’homme.

C’est ainsi qu’on peut affirmer que les objets métaphysiques ne peuvent être exploités par la science contrairement à la religion.

Il y a deux façons de voir les choses : la première se fait avec la foi, pour adhérer aux croyances présentées par la religion ; la deuxième se fait par les sciences qui reposent sur des preuves.

Par conséquent, il existe une véritable « rivalité » (l.

7).

D’une part, la religion correspond à l’application de dogmes qu’il faut croire, elle est caractérisée d’irrationnelle.

D’autre part, la science consiste en la construction du savoir, pour autant celle-ci est jugée rationnelle.

En fin de compte, elles sont incompatibles, elles ne peuvent coexister, elles ne peuvent pas s’accorder.

Nous pouvons conclure sur cette première partie du texte, que les deux domaines sont en opposition puisque l’un fait appel à la foi et l’autre se focalise sur la vérité, la confirmation de la preuve mathématique ou scientifique.

En d’autres termes, il apparaît que la religion ne peut pas rivaliser avec la science sur le plan théorique.

Le deuxième rôle de la religion semble être un rôle de protection dans un contexte où l’homme se sent rassuré, elle est influente « la plus grande partie de son influence » (l.8), ceci correspond à la deuxième partie du texte qui commence de la ligne 8 et se termine à la ligne 16.

En effet, cette protection se remarque grâce au verbe « apaise » (l.9) qui montre son aspect apaisant, rassurant, qui procure des bienfaits aux hommes et assure les vertus des hommes « les assure d’une bonne issue » (l.10).

Elle apaise les craintes et conçoit les espoirs d’un être confronté à l’angoisse et à sa misère.

Il souligne ainsi les états émotionnels dans la vie des hommes, par exemple l’exigence de vérité.

Voilà pourquoi les hommes confondent ce qui est vrai ou juste avec ce qu’il leur est utile ou agréable de croire.

Là se retrouve l’efficacité psychologique de toutes les religions.

Elles sont infiniment plus influentes que la science.

Les hommes, en effet, sont des êtres sensibles ne poursuivant pas de manière désintéressée la vérité et le bien.

En revanche, il dit que cette « consolation » atténue le malheur, que ce malheur doit être quoiqu’il en soit infligé aux êtres humains car nous en sommes la cause.

Ensuite, il caractérise la religion de cette manière : « la science ne peut rivaliser avec elle » (l.11), l’analyse freudienne établit que de ce point de vue, la science ne peut pas concurrencer la religion.

C’est-à-dire, que la religion serait plus forte dans ce domaine (protection) que la science qui est basée que sur des preuves, du concret.

D’ailleurs, la connaissance scientifique ne peut donner de telles satisfactions.

Le but de la science est la découverte de la vérité et non un but psychologique et moral des hommes.

En outre, Freud décrit par la suite une « puissante auxiliaire » (l.14), c’est-à-dire, une force secondaire qui est plus qu’une aide dans ces dangers, ces dérangements de la vie auxquels sont exposés les hommes.

Nous pouvons en déduire que cette « puissante auxiliaire » est la métaphysique puisqu’à la suite du texte : « mais dans bien des situations, elle doit abandonner l’homme à. »

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