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Connaît-on la vie ou bien connaît-on le vivant ?

Publié le 17/01/2022

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Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe.
  • C'est un sujet difficile: la distinction entre la vie et le vivant ne va pas de soi, elle devra être clairement explicitée., de même que les implications de la "connaissance".
  • Sur quels auteurs pouvez-vous vous appuyer, qui aient développé des théories ou une conception de la "vie" ?
  • Y a-t-il une défintion scientifique de la vie ? et du vivant ?

« Cette science récente présente un certain nombre de caractéristiques qu'il conviendra de préciser.

Elle doitnotamment pouvoir se différencier par sa méthode des autres sciences, en particulier de la physique et de la chimie,sans quoi elle confondrait son objet, le vivant, avec celui du physicien ou du chimiste. II.

Les difficultés de la biologie. 1.

Finalité et mécanisme. Alors que les autres sciences peuvent se contenter d'une explication causale, la biologie, tenant compte desspécificités de son objet, doit ajouter à l'explication mécaniste une explication finale.

Aristote avait déjà noté au début des Parties des animaux que le naturaliste devait avoir égard aux finsnaturelles dans son étude du vivant pour rendre compte de son originalité. Dans le domaine naturel, on oublie parfois que les mécanismes physico-chimiques constatés sont au service d'une fin (le fonctionnement d'un organepar exemple).

La fonction du tout est la cause de l'existence et del'agencement des parties.

La médecine, d'ailleurs, ne peut faire l'économie dece principe pour étudier un organe.La fonction visuelle est la cause finale de l'agencement des cellules dansl'oeil.

Le hasard n'explique rien.

Le déterminisme (qui dit que tout phénomène s'explique par une causeantécédente) n'est pas contradictoire avec la finalité*.

Pris dans un ordreimmanent qui les dirige, les mécanismes sont des moyens déterminés auservice d'une fin.

Celle-ci n'est pas extérieure à l'être naturel, elle lui estinterne ; elle est sa loi propre.

Par myopie, le scientifique réductionniste peutl'oublier– un peu comme s'il disait qu'un livre est dû à un « incroyableenchaînement aléatoire » de mouvements d'une machine à écrire ! S'en tenir aux causes motrices peut être utile pour la science, mais ne luidonne pas le droit de réduire l'être à la matière désordonnée.

Inversement,oublier les causes motrices, c'est négliger la réalisation effective et resterdans l'abstrait.

Qu'est-ce qui produit la spécificité du vivant ? En quoi l'animal vivant est-il différent de la matière brute ? Aristotecroit pouvoir affirmer que c'est en raison de la présence de l'âme.

Si on ne tient pas compte de cette dernière,c'est-à-dire si l'on examine uniquement la forme extérieure d'un corps et sa structure, on en vient selon lui àconfondre un homme vivant et un homme mort, puisque leurs formes sont bien semblables.

Ainsi le naturaliste doit-ilconnaître la nature de l'âme, et, dans l'étude de la nature, il faut insister davantage sur l'âme que sur la matière.N'envisager que la matière, c'est ne voir que des effets sans cause, être comme un menuisier qui détaillerait sesgestes sans évoquer l'idée ou le projet qui dirige sa fabrication d'un lit. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme estontologiquement distincte du corps.

Descartes critique par là même ceux qui,à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de lamatière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui,certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps.

Lecorps est désormais une machine sans âme, sans principe interned'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sousl'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc.

Ainsi les animauxdeviennent des "machines à plumes et à poils".

Dans le texte du manuelextrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pourmontrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort.

Lecorps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même.

Que lemécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme lesaiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol.La vie n'est pas une entité distincte.

Le corps vivant est une portiond'étendue en mouvement.

On appelle mécanisme cette conception selonlaquelle le corps vivant est une machine complexe.

Pour Descartes, lamachine est constituée de cordes et de poulies, pour la sciencecontemporaine la machine est constituée des propriétés physico-chimiques dela matière. "Nous devons croire que toute la chaleur et tous les mouvements qui sont en nous, en tant qu'ils ne déclenchentpoint de la pensée, n'appartiennent qu'au corps.Au moyen de quoi nous éviterons une erreur très considérable en laquelle plusieurs sont tombés, en sorte quej'estime qu'elle est la première cause qui a empêché qu'on n'ait pu bien expliquer jusques ici les passions et lesautres choses qui appartiennent à l'âme.

Elle consiste en ce que, voyant que tous les corps morts sont privés de. »

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