Conscience et existence: la mauvaise foi ?
Publié le 13/04/2004
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Conscience morale
Capacité propre à l'homme de pouvoir juger ses actions en bien comme en mal. Si elle est susceptible de nous faire éprouver du remords et de la mauvaise conscience, la conscience morale fait pourtant notre dignité. L'analyse de la mauvaise foi, telle qu'elle a été menée par Sartre dans L'être et le néant, souligne l'écart entre ce que l'on est pour soi-même et ce que l'on est en soi-même. Non seulement la conscience de soi se distingue de la connaissance de soi mais, en outre, elle fait obstacle à la possibilité d'y accéder. Par cette expression de « mauvaise foi «, Sartre n'entend pas désigner la volonté plus ou moins délibérée de ne pas reconnaître la vérité, par pur esprit de contradiction en somme. Il s'agit plutôt de décrire l'attitude commune de celui qui croit être ce qu'il est pour lui-même. Mais il n'est convaincu de ce qu'il croit être qu'à condition de se le voir confirmer par autrui : « Autrui, dit Sartre, est le médiateur entre soi et soi-même « : ce que je suis pour moi-même, en conscience, je ne le suis véritablement et en moi-même que si j'obtiens des autres la confirmation de ma croyance. Si la conscience de soi n'est pas connaissance de soi, du moins y parvient-elle en étant confirmée par la conscience des autres. « L'Etre & le Néant « en donne un exemple cocasse. Soit une jeune femme qui se rend à un rendez-vous galant.
- mauvaise foi
■
■

«
La
liberté
et la mauvaise foi Aya
nt cons titué
une philosophie
ca pabl e de rendr e
com pte de la réa lité
hu ma ine , Sar tre considèr e, dans L'Être
et le Néant, les relat ions concrètes
avec Autrui.
L'ouverture
de l'existentialisme
Le propre de la phénoménologie* est de décrire
la situation humaine telle qu'elle se présente à partir
des phénomènes vécus et, comme tels, disponibles
à la conscienc e*.
Dans la mesure où tout ce qui est vécu par
un individu est susceptible de nous éclairer sur
la condition humaine en général, Sartre n'hésite pas
à s'interroger sur des actes et des situations qui,
ordinairement, n'ont pas droit de cité en philosophie,
précisément dans la mesure où ces situations
témoignent des structures essentielles de l'homme :
la mauvaise foi* et le mensonge, le regard, le désir,
la haine, le sadisme et le masochisme.
Et la liberté
et la responsa bilité ...
Lib erté et action
Il faut distinguer l'action au sens plein du terme,
qui désigne une modi fication concrète et volontaire
du monde, du comportement, qui est déterminé
par des causes préalables.
Aucun état de fait extérieur
ne peut toucher la spontanéité de la conscience,
1 Les Esse ntiels Milan lafonnation
� 1.
»
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