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Conscience et inconscient

Publié le 19/01/2013

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La conscience et l'inconscient Introduction : Vocabulaire :-être inconscient, être consciencieux, prendre conscience de = conscience psychologiqueécouter sa conscience, avoir bonne ou mauvaise conscience, examen de conscience = conscience morale- Définitions :Conscience morale : c'est le jugement par lequel le sujet distingue le bien et le mal et évalue moralement ses actes et ceux d'autrui.Conscience psychologique : c'est la capacité de se rendre compte de ce qui se passe en soi et de ce qui se passe en dehors de soi.2) Plan :-> Qu'est-ce qu'un être conscient ? Quels sont les critères qui distingue un être conscient ?-> Avoir conscience de soi (existence/ je sais que je suis) , est-ce se connaître ( je sais ce que je suis) ?-> Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? (l'inconscient)I) Qu'est-ce qu'un acte conscient : La nature de la conscience1.Le conscience immédiate C'est le premier degré de la conscience => actionC'est la capacité à être présent au monde qui nous entoure, que nous percevons : c'est la capacité de représentation de monde, de l'objet qui est visée. C'est ce qui me permet de me représenter des objets.représentation = rendre présent : idée de présence et de remplacement.Je me fais une image, je me rends présent. La représentation remplace l'absence de l'objet (=souvenir).2. La conscience réfléchie C'est le deuxième degré de la conscience.C'est la capacité de se représenter soi-même, la capacité de se prendre soi-même pour objet de pensée. On peut prendre l'idée du miroir.-> La prise de conscience est l'expérience de la différence au coeur de soi : la conscience est principe de dualité, on prend du recul, on distingue le « je « (source des activités) du « moi « (image que prend le je à un moment donné de son histoire.(Importance des réf&ea...

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« -> Le moment de la reconnaissance, de l’identification : l’écart permis par la conscience est condition de l’identification.

C’est une spécificité humaine 3.

La conscience réfléchie, source de la dignité humaine (commentaire du texte de Kant). Problématique : en quoi la conscience de soi est-elle une faculté spécifiquement humaine ? Thèse : La faculté humaine de penser est une activité qui assure l’unité et la dignité du sujet pensant qui se traduit dans le langage. Méthode pour l’explication de texte : {Thème/Problématique/Thèse/Plan du texte} 1) La conscience réfléchie est un privilège humaine qui distingue l’homme de l’animal Kant distingue deux conséquences de cette conscience : -> l’Homme est une personne qui a une dignité alors que les objets (animaux, choses) sont échangeables.

La personne est un absolu alors que l’objet est un prix. -> La conscience permet l’unification de l’expérience : la conscience permet de créer une continuité : sans conscience réfléchie, les différents moments du temps ne seraient pas liés (on ne se souviendrait plus de ce que l’on a fait la veille) 2) Cette faculté de se penser se réalise dans l’usage du langage Selon Kant, s’il y a conscience, il y a capacité de dire « je » (noté par le néologisme « égoité ».

L’enfant a une potentialité à développer.

La Métaphysique est l’étude des idées, de l’au-delà du sensible et de la physique. 3) Ce pouvoir de dire « Je » marque le passage du sentiment de soi à la conscience de soi Il utilise l’exemple de l’enfant qui a besoin de temps pour passer du ressentiment de lui-même (froid, chaud…) à la conscience de soi (où il mènera un retour sur soi). Le conscience a besoin de temps pour se développer, elle permet de maitriser ce temps : la conscience maitrise le passé (exemple : mémoire).

Elle articule le passé et le futur (avec le projet). II) Conscience de soi et connaissance de soi conscience de soi -> existence (la même pour tous) connaissance de soi -> identité (variable) La conscience de soi est-elle suffisante pour se connaître ? La conscience de soi est une condition nécessaire mais pour suffisante pour se. »

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