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Conserver le passé, est-ce le seul but de l'histoire ?

Publié le 01/07/2015

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histoire

[2. Conserver au présent et au futur]

De ce point de vue, la finalité de l'histoire ne se limite pas à la conser­vation du passé. Elle vise aussi la compréhension du présent et l'action future. Comme l'explique Schopenhauer, «elle est à l'humanité ce qu'est à l'individu la conscience soutenue par la raison, réfléchie et cohérente. dont le manque condamne l'animal à rester enfermé dans le champ étroit du présent intuitif «

n  Problématique

L'histoire n'a-t-elle d'autre finalité que celle de garder et de protéger

les traces de ce qui s'est passé avant nous ?

Ou bien est-elle motivée par des intérêts plus dynamiques, constructifs

pour le présent et l'avenir ?

n  Citations

· «La connaissance historique ne crée pas des fictions, elle raconte et reconstruit ce qui a été, ce qui est devenu « (Aron, Dimensions de la connaissance historique).

· «Toute l'histoire est fausse, et d'ailleurs inutile. Elle ne séduit pas mon esprit [...] La science est nécessairement transmissible. La philoso­phie est chose rigoureusement personnelle. Mais on ne peut transmettre l'histoire, ni en faire une chose personnelle « (Valéry, Conversations sur l'histoire).

 

· «La vie a besoin d'être servie par l'histoire «, mais « un excès d'his­toire nuit au vivant « (Nietzsche, Considérations intempestives, II, § 2).

histoire

« L'HISTOIRE • Problématique L'histoire n'a-t-elle d'autre finalité que celle de garder et de protéger les traces de ce qui s'est passé avant nous ? Ou bien est-elle motivée par des intérêts plus dynamiques, constructifs pour le présent et l'avenir ? • Citations • « La connaissance historique ne crée pas des fictions, elle raconte et reconstruit ce qui a été, ce qui est devenu » (Aron, Dimensions de la connaissance historique).

• «Toute l'histoire est fausse, et d'ailleurs inutile.

Elle ne séduit pas mon esprit [ ...

] La science est nécessairement transmissible.

La philoso­ phie est chose rigoureusement personnelle.

Mais on ne peut transmettre l'histoire, ni en faire une chose personnelle » (Valéry, Conversations sur l'histoire).

• «La vie a besoin d'être servie par l'histoire», mais« un excès d'his­ toire nuit au vivant» (Nietzsche, Considérations intempestives, II, § 2).

CORRIGÉ [Introduction] S'il est une connaissance qui s'attache à la conservation du passé, c'est bien l'histoire.

Des documents d'archives aux témoignages et aux restau­ rations de vestiges anciens, en passant par les musées d'histoire célébrant la mémoire collective, l'étude du passé des sociétés humaines semble en effet tout mettre en œuvre pour que l'on ne perde pas la trace des généra­ tions et des événements antérieurs.

Mais la finalité de l'histoire se résume-t-elle à l'action, certes louable mais en définitive statique, de conservation ? [1.

L'histoire entend conserver le passé] [1.

La matière du travail historique] Depuis Henri Irénée Marrou, l'histoire se définit classiquement comme la «connaissance du passé humain ».

Or, pour connaître, il faut avoir matière à connaître.

Le travail de l'historien s'appuie ainsi sur des témoi­ gnages, des vestiges, des archives, bref, sur des souvenirs et des docu­ ments ou traces d'un passé révolu.

Afin que leur déchiffrage se pérennise, il faut pouvoir léguer ces traces aux générations futures.

C'est le rôle des 541 -. »

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