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CULTURE

Publié le 11/11/2012

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V n ce que certaines manières d’agir sont imposées ou du moins proposées du dehors à l’individu et se surajoutent à sa nature propre, tel est le caractère des institutions. « Durkheim 1. Notre nature : notre constitution biologique L’être humain est un être biologique. Il appartient à une espèce naturelle. En tant que membre d’une espèce naturelle, l’être humain a des caractéristiques psychophysiologiques irréductibles : Une anatomie (structure cérébrale, bipédie, main préhensile...) Des besoins élémentaires Des instincts rudimentaires Par « nature «, on peut entendre toutes ces caractéristiques que nous possédons du simple fait de notre appartenance à une espèce déterminée. Elle serait à la fois innée et biologique. Cependant, il ne faut pas oublier que le propre de tout organisme vivant est de se développer et que tout développement est le produit d’une interaction entre un état donné et un environnement. Notre nature serait donc non seulement ce qui nous est donné au départ, mais aussi ce qui est acquis au cours d’un développement considéré comme normal pour l’espèce. Mais qu’est-ce qu’un développement normal pour un être humain ? L’enfant sauvage, Victor de l’Aveyron, est-il normal, par exemple ? 2. Notre nature : notre culture Tous les actes, tous les événements, même les plus élémentaires et les plus « naturels « de l'être humain, comme naître, se nourrir, dormir, mourir... sont toujours accompagnés de rites, de cérémonies, de règles et de choix non biologiquement déterminés. Par exemple, il faut manger pour vivre : c’est un déterminisme biologique. Mais ce que l’on mange, la façon dont on le mange, l’horaire des repas etc. dépendent pour l’essentiel des habitudes et des traditions de la société à laquelle l’individu appartient. C’est en ce sens qu’Émile Durkheim (théoricien français du XXe siècle, fondateur de la sociologie) dit que les institutions, comme faits de culture, se "surajoutent" à notre nature. Ainsi, il est de la nature hum...
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« Tous les actes, tous les événements, même les plus élémentaires et les plus « naturels » de l'être humain, comme naître, se nourrir, dormir, mourir...

sont toujours accompagnés de rites, de cérémonies, de règles et de choix non biologiquement déterminés.

Par exemple, il faut manger pour vivre : c'est un déterminisme biologique.

Mais ce que l'on mange, la façon dont on le mange, l'horaire des repas etc.

dépendent pour l'essentiel des habitudes et des traditions de la société à laquelle l'individu appartient. C'est en ce sens qu'Émile Durkheim (théoricien français du XXe siècle, fondateur de la sociologie) dit que les institutions, comme faits de culture, se "surajoutent" à notre nature.

Ainsi, il est de la nature humaine de développer des cultures. À l'héréditébiologique s'ajoute l'héritage social.

Ce phénomène se retrouve d'ailleurs à des degrés divers chez d'autres animaux sociaux. 3.

Critère du culturel et relativité des cultures À la limite, tout est naturel.

Rien de ce qui advient ne peut être radicalement contre-nature.

Si tout est naturel, qu'est-ce que la culture ? Pensez au sens premier, agricole du terme : la culture, comme activité, par opposition à la cueillette, consiste à produire, plutôt qu'à simplement trouver, ses moyens de subsistance.

« On peut distinguer les hommes des animaux par la conscience, par la religion, par ce qu'on voudra.

Ils commencent eux-mêmes à se distinguer des animaux dès qu'ils commencent à produire eux-mêmes leurs moyens d'existence. » (Karl Marx,L'Idéologie allemande) La culture est d'abord cette appropriation de la nature par cette activité démiurgique qu'est le travail et sur la base de laquelle s'édifient les rapports sociaux et les représentations idéologiques. La culture est donc l'instauration d'un ordre nouveau qui se superpose, ou plutôt, qui se mêle à l'ordre naturel et qui fait que les êtres humains, dans leur développement et dans leurs activités, ne sont jamais strictement limités par leur nature biologique, instaurant ainsi la distinction entre le naturel (ordre nécessaire) et le culturel (ordre conventionnel). Il faut donc distinguer deux concepts : Le concept d'individu humain qui renvoie à un membre d'une espèce naturelle, biologiquement déterminé.. »

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