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De quoi l'expérience est-elle instructive ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

- l?hypothèse expérimentale vérifiée devient une loi. ® l?expérience est ce qui permet de passer de théorie simplement probables, à des verités vérifiées.   c) l?expérience dépasse ce qu?on pouvait penser, déborde nos attentent, nos connaissances à en ce sens on apprend tjs de l?expérience et non de nous-même ex : un homme peut acquérir de l'expérience. Expérience auprès des femmes. Mais il découvre alors que chaque femme est particulière, et que la féminité dépasse ce qu'il peut en penser. il ne s'attendiat pas à découvrir tel ou tel trait. De même pour le boxeur expérimenté. Il ne s'attendait pas à découvrir chez son adversaire tel comportement, telle technique. Il s'agit d'un apprentissage malgré soi, en situation. L'expérience nous enseigne (et nous Renseigne en fait) alors sur les limites de nos connaissances, prévisions, calculs et diagnostics.

« ce qu'il peut en penser.

il ne s'attendiat pas à découvrir tel ou tel trait.

De même pour le boxeur expérimenté.

Il nes'attendait pas à découvrir chez son adversaire tel comportement, telle technique.

Il s'agit d'un apprentissagemalgré soi, en situation.

L'expérience nous enseigne (et nous Renseigne en fait) alors sur les limites de nosconnaissances, prévisions, calculs et diagnostics.

Le réel est toujours plus riche que ce que l'on peut en penser,etc.Dire que l'expé nous enseigne et nous ouvre à qqchose d'Autre, signifie1) qu'il faut remettre en cause l'idée d'une autosuffisance des savoirs faire de l'individu.

Car cette idée semblesignifier, justement, que l'homme n'a plus rien à apprendre.

S'il apprend, c'est que sa pensée et ses savoirs faires nepeuvent maîtriser la richesse que des situations peuvent lui apporter.2) Il semble y avoir alors une autoréférence du sujet à lui-même dans ses expériences.

L'expérience le renseigne surquelque chose qui le dépasse, et donc le sujet en apprend sur lui-même, et non pas seulement sur autre chose.

Jedécouvre mes limites, mes faiblesses corporelles, affectives ou cognitives.

Transition : Dans la partie précédente, il semble que l'expérience permettait d'accéder à des vérités qui étaient la seule manièred'expliquer les faits.

Ses instructions seraient logiquement déduite des faits.

L'autorité de ses instructions seraitl'autorité des faits.Mais, il semble qu'il n'y ait jamais de pure expérience, purement neutre et objective, et qu'au contraire, elle portetoujours nécessairement la marque de la subjectivité de celui qui l'expérimente.

II.

L'expérience ne donne accès qu'à des connaissances subjectives . a) Sur un plan psychologiqueL'expérience quotidienne nous montre bien que l'interprétation que l'on peut avoir de certains faits, de certainesexpériences n'est non pas objective, mais subjective.Cf : Freud, parle des problèmes psychologique, comme par exemple le cas du paranoïaque.Ex : le paranoïaque est dans une surinterprétation des événements : le rire d'une personne parlant avec un ami vaêtre interprété comme le signe d'une moquerie.® L'expérience ne nous permet pas d'avoir accès à la réalité en tant que telle, aux faits dans leur réalité.

En effet, ilsemble qu'on ne voit que ce que l'on a idée de voir.

L'expérience ne nous permet pas d'apprendre des chosesobjectives, sur les choses, mais ne nous apprend que des choses sur nous-même, subjective (ici, que nous noussentons mal aimé par exemple).

b) Sur un plan scientifiqueForce est de constater que l'esprit scientifique et les expériences produites ne sont pas dénuées de préjugés.Le savoir obtenu à partir d'expériences, qui pouvait nous sembler purement objectif, de par son recourt au réel, serévèle en fait être teinté de subjectivité.Cf : Bachelard et l'épistémologie moderne.

Cet auteur introduit une révolution dans la manière dont on considère la science et ses résultats.Sa thèse c'est que le scientifique n'observe que ce qu'il a l'idée d'observer.

En effet, le scientifique, comme touthomme, a des a priori (des préjugés) : il n'est pas un être purement rationnel.Ex : Les grecs avaient trouvé la méthode pour prouver que la terre tournait autour du soleil (et non pas le soleilautour de la terre), mais comme il n'en avait pas l'idée, ils n'ont pas chercher à l'appliquer.® L'expérience n'est en fait que le reflet de celui qui l'observe ( le scientifique n'est pas l'homme de la raison pure) En effet, il semble qu'il faille toujours une idée pour découvrir un fait (puisqu'un fait peut être interprété dedifférentes façons). Transition : Mais soutenir cette position n'est-ce pas rendre impossible toute connaissance objective relevant de l'expérience ?N'y a t-il pas un juste milieu à trouver entre une expérience qui serait simplement porteuse d'objectivité et uneautre qui serait simplement révélatrice de notre subjectivité ? III.

L'expérience est toujours un entre-deux, entre objectivité et subjectivité . a) Sur un plan psychologiqueL'expérience nous permet de nous connaître et de connaître autrui par un mélange d'erreurs et de vérités.Ex : la relation à autrui, et plus précisément l'amitié : elle me permet de découvrir progressivement l'autre et moi-même.® L'expérience est constituée d'un mélange d'instructions objectives et subjectives.

Mais sa répétition permet detendre vers toujours plus d'objectivité.

b) Sur un plan scientifiqueLe rapport de la connaissance au réel (donc le statut de l'expérience) n'est ni celui d'un esprit transparentenregistrant passivement les données de l'expérience (objectivité, experience reflet du monde), ni soit celui del'esprit collectif des chercheurs qui imposerait activement ses théories sur le reel (subjectivité, experience reflet denous-même)Cf : Bachelard : pense qu'il faut penser un entre-deux, fait d'une conscience et d'un univers qui se forment et se. »

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