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Descartes:corps et navire

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descartes
Dire de «mon corps», ce n'est pas le considérer en tant qu'objet qui m'appartient, comme lorsque le pilote dit «mon navire». L'analogie est donc inexacte. Elle peut suggérer certains aspects du rapport entre le sujet et son corps, mais ne le représente pas de façon adéquate. La relation au corps est plus complexe que celle d'un pilote à son navire. Je ne suis donc pas tout à fait dans mon corps comme un pilote dans son navire. Il faut se méfier du dualisme d'inspiration platonicienne, qui fait de l'union de l'âme et du corps un accident regrettable, et du corps un véhicule que l'âme aspire à quitter. Une telle conception brise l'unité de l'homme. Elle prétend que l'homme ne s'élèvera qu'en renonçant à ce qui est en fait une partie intégrante de lui-même. Elle est responsable de beaucoup d'erreurs morales: mépris de l'hygiène, du corps, voire haine de la vie. Cependant, l'analogie est intéressante dans la mesure où elle invite la réflexion à se prolonger dans une étude des «techniques» par lesquelles un homme peut apprendre à maîtriser son corps.

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« La conscience n'est pas distincte du corps • n ·l� • Le sujet et le corps ne sont pas seulement associés, ils sont confondus et mêlés.

Ce qui arrive au corps affecte directe ment le sujet de l'intérieur , au lieu d'être sim plement perçu comme un évé nement extérieur .

Mon corps n'est blessure par mon seul plus intime que celle pas pour moi entendement , comme qui unit le pilote à son un simple objet un pilote aperçoit par la navire.

(( M on corps» ne se vue que quelque chose s' est rompu dans son Mon corps est un dit pas dans le embarcat ion.

point de vue origi- même sens que «mon nal sur le monde «La nature m'enseigne par Par mon corps, ce qui affecte mon ces sentiments de douleur , je perçois corps m'affecte de faim, de soif, etc., que je et je souffre aussi, du même coup.

ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un J 'ai mal au pied»: Il faut toute la force pilo te en son navire, mais (( l'expérience de morale d'un philosophe ( ...

) que je compose comme la douleur est sub- stoïcien comme Épictète un seul tout avec lui.» jecti ve, et non pas pour parvenir à donner Descartes, Méditations métaphysiques seulement objecti ve à toute souffrance infli- comme si elle n'était gée au corps le carac- na vire ».

Si cela était, liée qu'à la perception tè re d'u n événement lorsque mon corps est de quelque chose qui extérieur: esclave bru- blessé, je ne sentir ais arrive à un objet.

La phé- talisé par son maîtr e, il pas de la douleur, nous noménologie du. »

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