Dialogue d’Eutiphron (p 185-211) - commentaire
Publié le 27/05/2012
Extrait du document
Introduction
Ce texte a été écrit avant le procès de Platon, ou juste après ça mort pour essayer de prouver que Platon a été condamné a tort. Il précède l’apologie de Socrate. Le dialogue traite sur l’opposition des religions et des dogmes. Les protagonistes du dialogue sont Socrate qui fait mine de ne rien savoir et Eutiphron, un devin qui prétend être l’exemple même de la piété. Ils se rencontrent devant le portique royal, Socrate comme accusé, et Eutiphron comme accusateur. Socrate est accusé de corrompre la jeunesse, de ne pas reconnaître les Dieux que reconnaît la cité, et d’introduire de nouvelles divinités (Apollon). Eutiphron, lui accuse son père d’homicide envers un de ses ouvrier et donc d’impiété. Dans ce dialogue Socrate demandera à Eutiphron la définition de la piété, c’est-à-dire la manière dont il faut se comporter à l’égard des Dieux. Il trouvera quatre définitions mais elles seront toutes contestées par Socrate. Ils ne trouveront donc pas exactement ce qu’est la piété, de ce fait ils ne pourront toujours pas juger les actions qui sont pieuses ou impies.
«
qu’ils sont en désaccord sur des questions qu’on ne peut pas répondre avec certitude.
Il
donne comme exemple le beau et le laid, le juste et l’injuste.
Ce qu’il veut dire par la
c’est que ce qui est beau/juste pour un certain Dieu peut-être à l’inverse laid/injuste pour
un autre.
Eutiphron se laisse convaincre et laisse Socrate chercher une nouvelle
définition, mais lui reformule juste celle d’Eutiphron et dit que quelque chose pour un
Dieu est pieu parce ce que ce Dieu le trouve pieux.
Il remarque son erreur et vient à la
conclusion que c’est aux hommes de trouver la définition de la piété par eux-mêmes et
que ce n’est pas aux Dieux de la faire.
Socrate trouve la quatrième définition de la
piété et dit que c’est celle-ci « la piété est une partie de la justice, il nous faut dès lors,
semble-t-il, découvrir quelle partie de la justice peut-être la piété.
» Eutiphron répond
qu’il s’agit de la partie de la justice « qui concerne les soins dus aux dieux, et que ce qui
regarde les soins que les hommes se rendent entre eux forme la partie qui reste de la
justice ».
Socrate ne comprends pas vraiment ce que Eutiphron veut dire par là car nous
tirons peut-être des cadeaux des Dieux, mais eux que tirent ils de nous ? Des
sacrifices ? Du respect ? Socrate n’est pas satisfait de cette réponse car la piété serait
donc un échange que l’on fait avec les dieux, nous leurs donnons des prières et des
sacrifices pour que eux nous donne de bonnes récoltes.
Euthiphon n’est pas d’accord
avec cela, ilessye donc de donné une autre définition de la piété il y arrive mais elle veut
dire la même chose que une de ses anciennes définitions.
Socrate le lui fait remarquer.
Eutiphron est bien d’accord avec Socrate, ne sachant plus quoi rétorquer il prend congé.
Dans ce dialogue Socrate n’aura jamais vraiment cherché à atteindre une définition fixe
de la piété car il sait qu’elle peut changer a tout moment, bien qu’il ait dit à un certain
moment à Eutiphron de l’utiliser comme modèle.
Eutiphron n’a pas été un bon devin, il
c’est fait contredire a chaque fois par Socrate et ceci bien facilement.
Conclusion
Je pense que Socrate a raison de chercher la définition de la piété en lui.
Il a vraiment
introduit une nouvelle divinité, et c’est la religion qui recherche la vérité par la discussion.
Mais est-ce que sa philosophie peut être considérée comme pieuse ? Et si oui, Mélètos
aurait tort de l’accuser.
Dans ce dialogue il y a deux différente religion qui apparaissent,
celle de Socrate, la recherche de la vérité à l’horizontale c’est-à-dire par la discussion et
le concept de verticalité, c’est-à-dire la recherche de la vérité pas rapport aux Dieux..
»
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