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Dissertation: est ce que l'action politique peut etre subordonné a la morale

Publié le 08/12/2014

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morale

RINCON MARIA TS2 DISSERTATION L’action politique peut-elle être subordonnée à la morale? Tel est notre sujet. Cette question se pose car il nous pose un problème. Le fait d’être subordonné c’est d’être directement lié mais dans une place secondaire. Dans le cas de la politique, l’art de gouverner, selon Machiavel, on devrait en toutes fois agir en dépendance de la morale. On se demande alors si c’est vrai en toute occasion ou pas, ceci est donc le problème. Le sujet nous laisse à penser que pouvoir et morale sont en étroite relation. En effet, l’exercice du pouvoir sous entend que les règles établies soit régies par la morale. L’utilisation du verbe subordonner met en évidence que le pouvoir devrait avoir pour principal objectif le respect de la morale. Mais est ce qu’au moment d’agir politiquement on est régis par la morale ? Pour répondre à cette question on se demande donc qu’elle est le but de la politique, car c’est a partir de cela que la politique va agir. Peut-on dire que l’action politique n'a pas pour fin la morale mais la réussite ? Dans une première partie en verra comment la politique a pour but la fin morale. Dans une deuxième partie en verra comment la politique cherche a être légitime et cela la subordonne a la morale. Enfin, dans une dernière partie en remarquera comment l’action politique à pour fin la réussite et l’efficacité et que pour cela il faut éviter la morale. Politique et morale peuvent être liées de deux façons, premièrement la politique permettrait de faire régner un ordre social conforme aux principes de la morale. Ensuite le politicien lui-m&eci...

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« ordre social conforme aux principes de la morale.

Ensuite le politicien lui-même dans son action, devrait se conformer à ces principes. C'est cette conception de la politique qui est celle de Kant.

Il dit en effet que " l'être humain est un animal qui a besoin d'un maître " car en l'absence de maître, il est incapable de se conformer à l'impératif moral.

Mais pour pouvoir établir ce règne, le maître lui-même doit être soumis à l'impératif moral.Kant pense donc que la morale est la fin visée par la politique.

La politique serait donc subordonnée a la morale.

Puisque pour Kant seule la morale est capable de déterminer une règle universelle qui serait valable pour tous.

Elle fixerait de manière universelle des valeurs pour tous les hommes indépendamment de leur subjectivité et de leurs penchants Cette conception de la politique remonte a Platon, il dit que le but de l'État est de faire régner la Vertu, c'est-à-dire d'instaurer une société juste.

Une société juste selon Platon est une société dans laquelle sont respectées quatre qualités fondamentales : La sagesse (amour et recherche du savoir).Le courage (force morale).La tempérance (le fait de dominer ses passions).La justice. Mais pour organiser un tel État, il faut que les gouvernants eux-mêmes possèdent ces qualités.

Platon pensait que les rois devaient être philosophes et consacrer leur vie non aux intérêts et au pouvoir personnel mais aux plus hautes valeurs morales. Mais cette conception de la politique n'est-elle pas utopique? La volonté de rendre la politique conforme à l'idéal moral s'est concrétisée dans divers projets d'utopies.

Selon l'étymologie, l'utopie, c'est ce qui n'existe dans aucun lieu, qui n'existe nulle part.

C'est un idéal.

Il traduit la volonté de recréer la société, de reconstruire la société, sur de nouvelles bases.

Des philosophes ont ainsi rêvé d'instituer une société parfaite, où la politique prendrait modèle sur la morale.

Comme par exemple Kant, qui a déjà était nommé. L'action politique pour s'inscrire dans la durée elle cherche la légitimité.

En matière politique le recours à la force n'est pas durable et par conséquent, il n'est pas efficace puisque le pouvoir politique devrait être inscrit dans la durée afin d'assurer la stabilité du gouvernement.

Dans l'agir politique la force n'est plus qu'un moyen violent, une contrainte pour obtenir un résultat.

Or l'agir. »

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