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Dissertation philosophie: Science et Religion s'opposent- elles ?

Publié le 10/02/2023

Extrait du document

« SCIENCE ET RELIGION S’OPPOSENT T-ELLES Nous opposons souvent le savant au croyant, qu’il soit religieux ou l’homme ordinaire.

Il est vrai que si le savoir consiste à prouver ce qu’on avance, il s’oppose à la Religion, en supprimant toute croyance, si on entend par là, toute pensée qu’on affirme sans avoir cherché à la prouver.

En effet, la science et la Religion sont deux choses différentes.

La science est la connaissance, le savoir, elle est prouvée par des chercheurs, et peut être décomposé en faits simple vérifiable par l'expérience, alors que la Religion n’est pas réelle, dans le sens où étymologiquement, religare signifie, relier, attacher les hommes à la dimension du sacré. Cependant l'utilisation du mot “opposer” dans la problématique nous amène à penser que si la Religion et la science sont bel et bien opposées, cela signifie, qu'elles ne peuvent être en accord sur n'importe quel point donné.

De fait, si l'une est acquise, l'autre est automatiquement exclu.

Or les premiers savants grecs ne disaient-ils pas que le monde était fait seulement de quatre éléments ; solide, liquide, air et feu ? Partout à travers le monde, il existe différentes religions et croyances qui s'entrechoquent quotidiennement.

L'une comme l'autre pense détenir la vérité, et désir transmettre aux individus les connaissances qu'elle considère réelles.

Il en est de même pour la science.

Ainsi elles ont toutes les deux pour objectif de faire adhérer leurs connaissances, ce qui leur donne un point commun.

Ce qui nous amène à nous demander si la science et la Religion sont-elles vraiment incompatibles ? Est-ce que le fait de croire et à la science et à la religion n’a-t-il aucun sens ? Afin de se questionner plus précisément sur cette problématique nous allons voir dans un premier temps, que le savoir rejette toute croyance ce qui crée un conflit, ensuite, nous verrons que la science ne peut s'opposer à toutes croyance dans la mesure où il n’est pas possible de tout prouver, pour finir sur le fait que la science et la Religion reposent sur des conceptions identiques, ce qui remet en question leurs oppositions. Le savoir rejette toute croyance dans le sens où, croire et savoir ne se confondent pas, parce qu’ils ont chacun leur « ordre », c’est‑à‑dire leur domaine.

Il ne s’agit pas de remplacer la croyance par la science, cependant, la croyance, n’a jamais pris le temps vérifier sa solidité et de s’assurer qu’elles ne comportent pas d’erreurs, ne reposent pas sur des bases fausses, fragiles, contestables. Autrement dit, la croyance a engendré de nombreuses erreurs.

Une citation anonyme mais assez connue nous confirme le fait que croire ce n’est pas savoir ; « Si tu ne l’as pas entendu de tes propres oreilles, vu de tes propres yeux, vérifié de tous tes moyens, empêche ton petit esprit d’inventer et retiens ta grande gueule de le répandre ».

Prenons comme exemple “la terre est plate”, la théorie de la Terre plate existait déjà avant que Pythagore, Platon et Aristote avance la théorie selon laquelle la Terre est de forme sphérique.

Ils ont appuyé leurs idées sur des faits réels résultants de leur observation.

De leur côté, les adeptes du « platisme » dénoncent ces affirmations, qui selon eux, ne sont que de pures invention de la NASA qui trafiquerait les photos satellites.

Ainsi les croyant en la Terre plate pensent savoir la vérité sur la forme de notre planète mais se trompent.

Cela nous prouve qu’il est donc compliqué de croire en sachant la vérité, démontré par la science.

Il en est donc de même pour la Religion, si un jour il arrive que la science réfute une idée de ses idées, il sera difficile de continuer à y croire. Avec un peu d’objectivité, on peut constater que soit on croit savoir soit on sait que l’on croit, donc qu’il reste des confirmations à se donner.

En effet quand on sait que l’on croit, on rend la croyance consciente tandis que croire savoir exprime un savoir fragile qui tend vers la fausseté sans qu’on s’en rende compte.

La croyance reste un jugement, une représentation, un sens qu’on donne au réel comme au fictif.

Le savoir, lui, vise à représenter le vrai et le réel en assurant un fondement solide et stable.

Restons sur l’exemple de la terre plate, si l’on sait que notre opinion est fondée seulement sur des faits non prouvés, nous sommes moins vulnérables de nous tromper dans nos affirmations, nous auront tendance à utiliser la forme atténuée du « je crois que la terre est plate ». Contrairement à si l’on croit savoir, nos affirmations seront certes plus crédibles, mais dans ce cas-là, fausses.

Ainsi, notre relativité à la croyance, montre l’opposition subtile entre ces deux termes.

L'un n’empêche pas l’autre, mais il est donc difficile quand on a foi en une Religion, de se baser sur des faits scientifiques. Si, par le mot opposer, on sous-entend la tension entre ces deux notions, nous pouvons être sûr, que celles-ci se sont confrontée longtemps, et se confrontent encore.

En effet, la Religion a tout d’abord fait obstacle au développement de la science.

Défenseur du système copernicien (mouvement de la Terre autour du soleil), Galilée a été condamné par les autorités religieuses pour avoir mis à mal, avec ses théories, l’idée biblique selon laquelle l’homme est la plus importante des créatures.

Ce conflit témoigne du fait que les découvertes scientifiques ont fini par faire reculer la religion.

Cela pour le bénéfice de l’humanité.

Par exemple, la médecine n’a pu se développer qu’aux dépens des croyances aux démons, au diable et aux sorcières de l’Europe chrétienne.

Russell affirme, dans “Religion et Science”, que science et religion ne sont pas complémentaires mais plutôt en compétition pour la recherche de la vérité : « Un credo religieux, explique-t-il, diffère d’une théorie scientifique en ce qu’il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s’attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires » Ainsi, dans cette partie nous avons vu que Science et Religion sont inscrit dans l’histoire comme source de conflit.

En effet, il s’avère difficile de mélanger savoir et croyance, le savoir, reposant sur de vraies preuves réelles, prend souvent le dessus sur la Religion.

Cependant, nous allons voir que la science n’est pas toujours en position de force. La science ne peut s'opposer à toutes croyance dans la mesure où il n’est pas possible de tout prouver.

En effet si ce qui oppose la science à la Religion sont les preuves, il n’existe donc pas toujours un facteur d’opposions, dans le sens où la science n’a pas réponse à tout.

On peut donc avec Pascal, dans “les Pensées” considérer que la vérité ne peut pas être seulement connue par la science.

Nous ne devons pas accorder à la science une autorité qui dépasse ses limites, en imaginant qu’elle puisse tout expliquer à elle seule.

Dans sa quête de la vérité la science rencontre plusieurs barrières.

Parmi les plus importantes, il y a la condition de l’homme.

Il est vrai, que la vie de l’homme ne s’étend que dans un petit intervalle.

Ceci fait qu’il ne dispose pas suffisamment de temps pour apprendre et comprendre le monde.

Et outre la condition humaine, il y a l’incapacité qu’a l’homme à comprendre et expliquer certains phénomènes.

C’est cet état de fait qui lui a permis de définir des notions telles que : le temps, l’espace, le hasard, l’infini et l’origine du monde.

Tous ces concepts insurmontables, ces inconnus, ces idées et ces objets semblent inaccessible pour l’homme.

Ils ont de ce fait été classés comme étant des éléments impossibles à appréhender.

A cela s’ajoutent d’autres limites telles que l’éthique, l’absence de moyens financiers et le progrès perpétuel de la société.

Ces différents facteurs font que de nombreuses recherches scientifiques sont souvent retardées ou abandonnées.

La Religion elle, en tant que croyances et rituels, dirigeant le rapport de l'homme et de la divinité, possède un rapport étroit avec le surnaturel, c’est à dire l'ensemble des phénomènes qui ne sont pas explicables par les lois de la nature.

Le surnaturel ne peut donc pas être étudié ni par la méthode scientifique, ni par la méthode expérimentale, ce qui oppose d’autant plus Religion et science. De plus, au cours des siècles, des.... »

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