Dissertation : Vivons-nous pour être heureux ?

« DISSERTATION PHILOSOPHIE Nous pouvons tout faire pour être heureux et échouer quand même.

Le bonheur ne dépend pas de nous, mais de circonstances indépendantes de notre volonté absolue.

Dire que le bonheur dépend de nous signifie que si vous voulez être heureux, vous pouvez être heureux.

Cet argument optimiste ne tient pas compte de l'expérience d'être malheureux : si vouloir être heureux suffit, pourquoi le malheur existerait-il ? Nous commencerons par mettre l'accent sur les facteurs externes qui contribuent à notre bonheur.

Nous démontrerons alors que l'individu est toujours maître de son bonheur, qu'il peut atteindre soit par ses actions, soit par ses pensées.

Au final, nous verrons que toute poursuite du bonheur comporte des risques et des circonstances que nous devons apprendre à apprivoiser. Même lorsque nous cherchons à être la cause de notre propre bonheur, il semble difficile de nier l'importance des circonstances extérieures. Selon les circonstances sociales dans lesquelles nous vivons, ce qui nous arrive, notre état de santé, il semble plus ou moins facile d'être heureux.

L'étymologie du mot - "heur" signifie chance - semble confirmer l'affirmation selon laquelle le bonheur est avant tout une question de chance.

D'une part, les chanceux rencontreront le bonheur par hasard, d'autre part, les malchanceux devraient se résigner au destin.

Il ne suffit pas de vouloir être heureux.

Le personnage de Priam, roi de Troie dans l’Iliade, illustre le poids de ces circonstances : il a beau être entouré d’une famille nombreuse, avoir du pouvoir et de la richesse, être en bonne santé, la prise de Troie par les Grecs vient ruiner tous ses efforts pour être heureux. Cette première approche du sujet conduit à la conception tragique de l'être : quoi qu'il fasse, l'homme est déterminé par des circonstances indépendantes de lui.

Par conséquent, il ne sera pas libre, mais à la place il sera condamné à l'impuissance.

Cependant, peu importe combien les circonstances pesaient sur lui, il semblait que l'homme avait toujours la possibilité de choisir.

Par exemple, s'il tombe malade, il peut jeter l'éponge ou se battre pour guérir.

En ce sens, l'homme est libre et ses réactions dépendent de lui.

Sartre soutient que rien ne peut supprimer le libre arbitre humain.

Les humains sont constamment obligés de faire des choix dans les situations qu'ils rencontrent.

il est fondamentalement libre.

De plus, Sartre appelle le fait de faire semblant de ne pas être libre de « malveillance ».

Dire que notre bonheur ne dépend pas de nous peut être une manière subtile et irresponsable de façonner notre propre existence. Par conséquent, il est nécessaire de réaffirmer la liberté humaine d'être la cause de son propre bonheur sans nier le poids des circonstances extérieures qui facilitent ou entravent la quête du bonheur. Nous pouvons agir pour nous rendre heureux.

En ce sens, c'est à nous d'être heureux ou non.

En fait, nos actions peuvent affecter nos situations.... »