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Pascal écrit dans ses Pensées que « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Dans quelle mesure une telle affirmation vous permet-elle de rendre compte de votre lecture de La Vie heureuse, d’Oncle Vania, et du Chercheur d’or?

Publié le 10/09/2018

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pascal

Le poids des rêves. C’est d’abord le rêve du bonheur qui l’éloigne de la vie vécue.

 

-Alexis est dominé par le « rêve ancien de [s] on père, [... ] qui a hanté toute son enfance » (Le Chercheur d'or, p. 172).

 

-Le rêve romantique d’Éléna, qui n’envisage sa liaison avec Astrov que comme un roman sentimental, la condamne au malheur.

 

b. Le temps humain, un présent qui fuit. Le temps humain, auquel échappe le futur, se perd en se construisant depuis ce futur.

 

- C’est l’avertissement de Sénèque dans La Brièveté de la vie : «Et qui t’a garanti que ta vie durera au-delà de cela ? » (p. 97).

 

-Dans Le Chercheur d’or, c’est l’Histoire, à travers l’épisode de la guerre, qui incarne cette fragilité du temps humain, toujours menacé de basculer en mort.

 

Conclusion/transition : Deux raisons expliquent ainsi que la recherche du bonheur empêche sa réalisation : d’une part, le caractère écrasant de l’idéalisation

1. De bien des façons, ce sujet constitue l’envers du sujet 2 : parce que les enjeux sont proches, il importe d’être attentif à sa spécificité, et à la différence de traitement que celle-ci entraîne.

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