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Doit-on abolir les différences entre homme et femme ?

Publié le 22/02/2004

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La femme perd tout à vouloir copier les hommes.] Un nourrisson est déjà «homme» ou «femme» Jean-Pierre Changeux, dans L'Homme neuronal, écrit: «Le sexe marque de son sceau l'anatomie du cerveau et plusieurs de ses fonctions. Il est déterminé, on le sait, par une composition chromosomique différente chez le mâle (XY) et chez la femelle (XX).» Difficile dès lors de penser, ainsi que le croit Simone de Beauvoir, que l'éducation est seule «responsable» de la différenciation sexuelle. La nature a voulu qu'il y ait deux sexes Il est aussi ridicule et vain de vouloir l'abolition des différences entre les sexes que de vouloir l'abolition des différences entre le jour et la nuit, le printemps et l'hiver. Ainsi que le pense Nietzsche, plus grandes sont les différences entre les êtres, plus fascinante est l'aventure de l'esprit. Le désir se nourrit de la différence L'amour des femmes est, chez les Nations policées, le ressort presque unique qui les meut. En ces pays, l'amour invente tout», écrit Claude-Adrien Helvétius dans De l'Esprit. Que resterait-il aux hommes s'ils n'étaient pas animés par cet ardent désir qui les pousse à épouser ces différences sans lesquelles l'attrait du sexe perdrait tout intérêt ?   [] Logiquement, c'est encore la femme qui sera la victime de cette volonté féministe d'abolir les différences entre les sexes.

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