Doit-on craindre la mondialisation ?
Publié le 30/10/2012
Extrait du document
Mondialisation
Le terme, devenu à la mode dans les années 1990, est la traduction de l'anglais «globalization«. Au sens strict, il désigne l'unification économique de la planète, et notamment le fait que, par le biais de la bourse et des fusions et acquisitions, les «retraités du Nevada« peuvent désormais décider du sort d'une usine française. Les économies nationales et régionales dépendent donc de plus en plus de décisions qui sont prises en dehors du pays, par des gens qui n'ont en vue que le profit.
«
Il ne faut pas avoir peur de la mondialisation
La mondialisation est un mot à la mode qui cache un proces-
sus ancien.
A mesure que les techniques progressent,
les pays se rapprochent: c'est une loi de l'histoire.
L'extension
du progrès à l'ensemble de la planète est une bonne chose.
La mondialisation
a toujours existé
A
u cours de l'histoire,
certains États ont
étendu leur pouvoir sur
l'ensemble du monde
connu.
L'empire d'A-
lexandre le Grand, l'Em-
pire romain, le Saint
Empire romain germa-
«L'économiste Robert Reich
[est] l'initiateur de l'ex-
pression village global qui
illustre le phénomène d'ac-
célération des échanges internationaux depuis la
Seconde Guerre mCfndiale.
Toutefois, ce phénomène
n'est pas récent, il a changé
de nature.» Matthieu Guyonnet-Duluc,
La France et
la mondialisation
nique, les émpires colo-
niaux européens
étaient
déjà, à leur époque,
des exemples de mon-
dialisation.
Les écono-
mies et les politiques na-
tionales ont toujours été
interdépendantes.
La mondialisation
est naturelle
le capitalisme
n
.07 s'étend inéluctable-
ment à tous les pays, c'est
parce qu'il est le meilleur
système économique,
celui qui satisfait le mieux
les aspirations des hom-
mes au bien-être maté-
riel.
Les fast-food et autres
films hollywoodiens ne
«s'imposent» pas.
Ils
répondent à la demande
des gens.
Dans une éco-
nomie libre et mon-
dialisée, c'est le goût
des consommateurs
qui, en dernière ana-
lyse, décide de tout.
L'uniformisation
n'est pas
une fatalité
L
a mondialisation n'im-
L.
plique pas forcément
la prépondérance d'une
seule culture.
Virtuelle-
ment,
chaque pays a la
possibilité de faire con-
naître ce qu'il a de meil-
leur.
Dans un monde
interdépendant, les pays
traditionnellement défa-
vorisés deviennent des
partenaires égaux avec
les grandes puissances.
L'unification de la planète est un processus historique naturel
et un signe de progrès.
La mondialisation économique, culturelle et
politique n'est pas forcément synonyme d'appauvrissement..
»
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