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Doit-on préférer le bonheur à la vérité ?

Publié le 17/10/2011

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   Quand un couple vient de se marier, on lui souhaite: « toute une vie de bonheur «. On ne leur souhaite en aucun cas de trouver « la vérité «. Pouvons-nous dire que le bonheur est plus important que la vérité ? Que le bonheur est la seul chose que l’être humain puisse souhaiter et qu’il est « préférable « à la vérité ?  Mais pour ces être humain à qui nous souhaitons tant de bonheur, peuvent-ils y accéder sans avoir recours à la vérité ? On peut imaginer qu’ils ne seraient pas entièrement satisfait, même malheureux s’ils détenaient cette « vérité «, aussi bien leur propre vérité (vérité objective sur le soi. ) Cette vérité personnelle qui selon Hegel, doit être objectivée dans l’action et reconnue pour rendre l’Homme vraiment heureux. Mais aussi la vérité du monde et des être vivants. Imaginons nous, demander à ces individu s’ils « préféreraient le bonheur à la vérité «, ils se pourrait bien qu’ils recherchent avant tout la vérité, bien qu’ils favorisent un bonheur épanoui dans l’insouciance, une simple illusion. Ils se construiraient un monde sans soucis ou cette vérité qui pourrait leurs être insupportable, difficile, introuvable, ambigu ou même inintéressante serait inexistante .

« l’aise et dans ce cas là , faire face à la vérité : le mettre devant le fait qu’il a été adopté peut s’avérer difficileaprès « une illusion » du bonheur au profit de la « vérité ».Dans ce cas qu’elle est le rôle de la vérité pour l’enfant ? Un moyen de comprendre cette barrière invisible qu’ilressentait avec sa famille d’accueil donc une délivrance qui pourrait plus tard l’accompagner à un envisageablebonheur, ou seulement une déception suivie d’un sentiment de « malheur » ? Si la vérité nous rendait heureux ? Dans ce cas, il ne faudrait pas préférer le bonheur à la vérité, peut être parceque la vérité peut effacer nos craintes et nous guérir de nos malheurs.

Prenons l’exemple de la mère protectrice.Son enfant, celui qu’elle a élevé, protégé contre le monde extérieur, aimerait pouvoir contempler et apprécier lemonde par lui même.

La première crainte de cette mère serait « le danger » et toutes les questions qui endécouleraient serait sur l’éventualité du danger de l’extérieur et de la fragilité de l’enfant face à l’inconnu.

Onpourrait très bien lui répondre qu’il faut ne faut pas se soucier de cela et le laisser aller de l’avant.

Mais au final pourguérir de ses craintes, on pourrait lui laisser prendre conscience de la fragilité de l’être humain.

Cet enfant peutmourir, mais il aurait pu très bien mourir avant et même ne pas naître.

Dans ce cas elle aurait pu très bien ne jamaisle rencontrer et ne jamais avoir « cet enfant ».

La vérité qui l’en sort, c’est qu’elle la est mère de cet enfant et cequi est vivant aurait pu ne jamais exister.

Donc son raisonnement conçoit le fait que l’équilibre humain est fragile etqu’il est précieux, que l’on ne connaît pas le déclenchement de cette chaîne aux maillons si ébranlables.

Et bien quecette femme ait pris conscience de « cette vérité » n’est ce pas là une raison de se réjouir de la vie ? Et de profiterde chaque instant aux côtés de ce miracle ?Ce raisonnement est typiquement Epicurien: pour apprécier notre bonheur, Epicure proposait de penser notrebonheur comme contingent.

Prendre conscience de la vérité de la contingence du cosmos et de nos existenceshumaines constitue une méthode pour saisir notre vie comme un privilège et en conséquence pouvoir apprécier cecipleinement.

La vérité est le bonheur vont donc de paire.

La connaissance d’une certaine vérité a le pouvoird’influencer et d’intensifier le bonheur, donc de dissiper les craintes humaines.

Chacun des êtres humains à lepouvoir à son échelle d’intensifier le bonheur vécu en saisissant par la pensée son caractère contingent.Connaître la vérité constitue le bonheur supérieur.

Il pourrait être défini par le bonheur du sage.

Dans ce cas là, lebonheur le plus élevé qui soit, réside peut être dans la connaissance même.

Le bonheur serait le résultat d’un travailsur soi, ce qui distinguerait le sage d’un ignorant.

Ce sont les réponses que donne l’ignorant à ses pulsions en leursobéissant .

En outre, il est conscient de ce qui le détermine et ne peut que souffrir.

En revanche, à la différence del’ignorant le sage est maître de lui même.

Il n’est en aucun cas dépendant de ses passions, de ce fait par lacontemplation il accède à la Béatitude.

C’est le bonheur que nomme Spinoza, la cause véritable des choses.

Il nefaut pas confondre la joie et le bonheur, alors que la joie réside dans le mouvement, le bonheur lui est un état.Selon Spinoza, la joie serait le passage du moindre à une plus grande perfection, alors que le bonheur est le résultatd’un travail sur soi.

Dans ce cas ci contre, il ne faut pas « préférer le bonheur à la vérité » mais trouver son bonheurdans la vérité.Si bien sûr, on peut essayer d’appliquer cette « vérité » au monde, il faut savoir aussi se l’appliquer à soi.

Chercherle bonheur non plus dans la connaissance de la vérité du monde mais dans celle de sa vérité personnelle. Le vrai bonheur c’est pouvoir connaître la vérité sur soi.

Savoir ce que nous vallons réellement, « sa propre vérité »,n’est ce pas le meilleur moyen pour être heureux ? L’être humain peut se sous estimer, et donc dans ce cas passerà côté de sa vraie valeur et de sa capacité complète.

Dans un autre cas, il peut se surestimer et peut se heurteraux désillusions.

Si par exemple, un élève sort de sa promotion en tête du classement, il est donc assuré d’être le «meilleur », mais le bonheur que peut lui procurer cette satisfaction de soi même, peut-elle être entière s’il cherche lavérité sur sa propre capacité.

La réalité c’est qu’il y a « toujours meilleur que soi » ailleurs.

Son bonheur ne pourraitt-il donc pas résider dans la lucidité même de sa capacité ? La vie, est cette occasion de manifester sa vérité, estle plus grand bonheur probablement de ne pas avoir raté l’occasion de le manifester.Mais sa propre vérité (la vérité de soi) fait partie d’un autre ensemble, elle est ancrée dans l’histoire familiale, dansson enfance et dans celle de ses parents.

Les secrets de famille ont souvent détruit le « bonheur » des enfants.Inconsciemment l’enfant a une intuition et perçoit qu’il y a un problème.

Et la reproduction de ce secret peut êtreéventuellement établi par l’enfant à qui on dissimule un secret de cet ordre ( par exemple, un nombre de suiciderépété dans un même milieu du à un passée trouble.

) Ceci amène à de profondes névroses de l’individu etpsychoses.

On leur interdit le« bonheur » en dissimulant la « vérité ».

Si l’individu parvient à faire un travail sur luimême et sur ce « secret familial », il peut rompre avec la chaîne familiale.

La psychanalyse propose aux individus delibérer leurs paroles pour qu’ils laissent entendre leurs vérités, la vérité de leur inscription dans une histoire familialeet que de cette vérité enfin entendue , et non plus refoulée émerge la possibilité d’un « bonheur nouveau ».L’oracle de Delphes conseillait « connais toi toi même ».

Peut être que cette connaissance de « soi » et de « savérité » est la clef du bonheur unique que cherche en vain l’être humain.Si la vérité du monde ou la vérité de soi, étaient la même quête, et si cette recherche du bonheur était la même ?C’est la recherche de la vérité qui nous rend heureux.

Mais la recherche de la vérité humaine, la vérité de lacondition et du monde est-elle si différente de sa vérité personnelle ? Si je m’interroge sur moi et sur le rapport aumonde, je fais partie de cet ensemble donc je dépend de tout cela.

Donc mon bonheur ne serait-il pas le même ?Dans l’exemple précédent de la mère protectrice avec son enfant, le premier des réflexes serait de lui faire croirequ’elle pourrait vivre son bonheur pleinement si elle ne se posait pas autant de questions, sur sa condition de mère,son rôle et sur sa manière de pouvoir épanouir sa vérité personnelle.

Toutefois, le bonheur peut être intensifié par laconnaissance de la vérité donc cette vérité peut nous rendre heureux.

Mais si nous recherchons ce bonheur dans lavérité, peut-on réellement séparer la recherche de la vérité de la condition humaine de celle de la vérité personnelle?Dans ce cas ci dessus,, elle s’interroge par la pensée sur la vérité de ce qu’elle est en train de vivre, sur le fait. »

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