En quels sens peut-on dire que « la contestation est un symptôme de vitalité » ?
Publié le 16/01/2012
Extrait du document
La contestation a joué un rôle primordial dans l’Histoire pour de nombreux pays, notamment pour la France avec la révolution de 1789, ou beaucoup plus récemment avec les révoltes des pays arabes. Dans ces deux cas, le peuple, représenté par tous les citoyens mécontents et remettant en cause le pouvoir en place et donc l’ordre établi, manifeste, se rebelle, et obtient gain de cause au final, puisqu’en 1789, la monarchie est abolie et qu’en 2011 dans les pays arabes, les dictateurs s’exilent et abdiquent, de gré ou de force. Tous ces peuples sont composés de personnes revendiquant un changement et ayant donc des idées bien établies et concrètes, et sont unis derrière cette même idée.
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De plus, lorsque l’on se plie à toutes les exigences indépendantes de notre
volonté sans se demander si elles sont raisonnées ou non et donc sans contester,
on peut alors peu à peu se laisser aller à un état de spleen, dans lequel plus rien
n’a d’importance pour nous dans le sens où l’on ne se donne plus la peine de
contester quoi que ce soit.
Cette inactivité nous fait plonger dans un sentiment
de morosité et nous enlève chaque once de vitalité en no us.
Enfin, on peut dire que la contestation est tout à fait naturelle chez l’homme,
c’est dans la nature de l’homme de contester tout ce qu’il peut, avec plus ou
moins de jugeote selon les individus et les cas.
Dans tous les cas, l’homme qui
sera en face d’une loi ou d’un dogme établi qu’il ne peut empêcher, se verra dans
l’impossibilité de ne pas contester puisqu’il s’agira pour lui d’un automatisme, et
donc d’un signe de vitalité : l’homme plein de vie conteste tout, aussi bien les
choses vraies que faus ses.
Ainsi, puisque l’homme a pour habitude de contester
tout ce qu’il rencontre, on peut se demander si cette contestation est vraiment
toujours juste.
On peut ainsi dire que la contestation est intimement liée à la vitalité, et que
c’est l’absence de co ntestation qui peut devenir une pathologie, nous faisant
perdre l’usage de la raison et l’exercice de l’esprit critique.
La contestation
entraînerait donc un sentiment d’existence, d’importance, de vitalité.
Mais cette
contestation ne peut -elle pas être un signe avant -coureur de maladie en elle-
même ?
On peut dès lors se poser la question de savoir si une contestation peut -
être maladive.
Il existe plusieurs types de contestations, qui ont donc un sens
différent, et l’on peut essentiellement séparer deux cas : la contestation basée
sur l’usage de la rais on et évoquée dans un premier temps, par opposition à la
contestation absurde et sans fondement, et qui n’a pas pour but de changer les
ordres établis puisque pour cela, il faudrait qu’elle reposât sur des arguments
concrets.
Cette contestation creuse, qui repose sur une absence de raisonnement
et qui n’ est donc pas constructive, n’est pas un refus de quelque chose en place
que l’on n’accepte pas, c’est simplement le désir de vouloir changer le monde
sans idée aucune.
C’est en ce sens que l’on peut considérer la contestation comme un symptôme.
Ce mot a le plus souvent une connotation négative dans la mesure où il est
annonciateur d’une maladie, or il est ici associé à la vitalité, qui est considérée
dans la vie courante comme quelque chose de positif, synon yme de bonne santé,
de forme physique et mentale.
Ces mots auraient donc des sens globalement
opposés puisque que l’un est associé à une pathologie, quelle qu’elle soit, tandis
que l’autre est assoc ié à un sentiment de plénitude, puisque l’on est plein de vie.
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