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Essai sur l'entendement humain, Livre II, chapitre 27,  paragraphe 22, Locke - Commentaire

Publié le 28/02/2012

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Dans son Essai sur l'entendement humain, Livre II, chapitre 27,  paragraphe 22, Locke traite de la conscience de la personne. il cherche à savoir ce qui établit le jugement d'une même personne, qu'est-ce qui peut faire qu'elle soit coupable ou pas, qu'est-ce qui peut la juger . Lorsque l'on parle de  la conscience d'un homme, il s'agit donc de savoir si cet homme est apte a se juger lui-même par sa conscience, si on peut le juger pour des actes qu'il a fait en étant inconscient . Est-ce qu'un homme reste toujours le même, même s'il se trouve dans un état d'inconscience comme le somnambulisme? Peut-on vraiment juger un homme si il n'a pas conscience de ses actes ?

Pour l'auteur, l'homme conscient et inconscient n'est pas la même personne, même si c'est le même corps, si il est inconscient, il n'a pas connaissance de se qu'il fait, il agit sous le contrôle de l'inconscient. Pendant ce laps de temps on ne peux supposer, qu'en temps normal il n'aurait pas agit de cette manière.

La structure du texte se fait en 2 parties:

« Mais l'homme saoul...en sa faveur «, on pose le problème sur la réelle identité de l'homme. Il  est pleinement responsable de ses actes dans toutes les situations, qu'il soit conscient ou non.

« Au dernier jour... l'excuse «, c'est une nuance de sa thèse, même si les tribunaux humains jugent l'homme coupable, il ne le sera que quand sa conscience l'acceptera.

Mais la personne ne peut-elle pas faire des actes malsain tout en étant consciente ?

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« Cependant elle admet que si une personne agit inconsciemment elle est dépourvu de moral puisqu'elle ne sait pas ou est lebien et le mal (donc elle peut prendre en compte cela pour la sanction mais la personne sera quand même juger pour cequ'elle a fait) « Certes la punition...

en sa faveur » , la punition est issue du mot peine, c'est un châtiment à caractère éducatifpour faire la distinction entre le bien et le mal.La justice ne sanctionne la personne avec plus ou moins d'indulgence.

La personne doit répondre de ses actes mais si elle nese souvient pas avoir commis l'acte en question puisqu'elle était inconsciente, elle ne peux pas.

En effet, même si lapersonne n'avait pas l'intention de commettre l'acte, elle a commis un délit et doit être sanctionner.Sur un plan juridique, c'est bien lui qui a commis l'acte car c'est la même personne avec les mêmes caractéristiquesphysiques, les mêmes défauts, et qualités.

De plus, il a agit inconsciemment mais l'inconscient fait partie de sa personnalitécar il s'agit de ses désirs .« Au dernier jour...

l'excuse.

» , les tribunaux humains vont punir l'homme pour ses méfaits en état d'inconscience car il estresponsable de ses actes mais l'homme en question va se sentir coupable que lorsqu'il va prendre réellement conscience desactes qu'il a commis quand sa propre conscience va le juger lui même, c'est-à-dire si il fait un introspection (Observationd'une conscience par elle-même soit en vue de se connaître soit en vue d'en tirer des connaissances générales sur l'âmehumaine).

La justice se base sur le fait que l'homme a choisi d'être mauvais, elle ne tient donc pas compte de l'état de la personne.

Maisne faut-il pas relativiser cette règle? Pour moi, la thèse de Locke sur le fait que l'homme conscient et inconscient n'est pas la même personne, même si c'est lemême corps, est vraie.

On peut prendre l'exemple des schizophrènes (maladie mentale caractérisée par une dissociation dela personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité.

Elle se manifeste principalement par des hallucinationsauditives, des délires paranoïaques, un discours déconstruit et des schémas de pensée désorganisés.

Elle engendre desdysfonctionnements sociaux et comportementaux), ils pensent que leur corps agit d'une telle façon, et pourtant ce ne sontpas réellement eux-même qui font l'action.

On ne peut donc pas vraiment les juger pour un acte qui d'après eux, est normal.

Le problème que pose Locke sur le fait que l'homme peut être juger ou non sur un acte qu'il a commis en étant inconscient estune question qui précède un débat important, puisqu'il a écrit son texte au 17ème siècles, et c'est toujours un sujetd'actualité.Avec l'argument du somnanbule , il nous montre que sa thèse, qui est que l'homme recevra son jugement lorsque sa propreconscience l'accusera ou le pardonnera, est vraie, puisque si on dit pas a la personne qu'elle est somnanbule, elle ne le saurapas, et sa conscience l'excusera donc du fait qu'elle soit somnambule.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-langage-trahir-pensee-3141.html. »

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