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Est-ce la fin de l'Histoire ?

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histoire
La notion de «fin de l'histoire» planétaire» est un phénomène nou- est aberrante. L'histoire durera veau, qui annonce une nouvelle étape, aussi longtemps qu'il y aura une humanité. De même, il est téméraire de dire que ce que nous avons vécu jusqu'ici n'est qu'une «protohistoire», car personne ne peut prédire ce que sera l'histoire, ni quelle place nous occupons dans l'évolution his- même si l'on peut gager que les replis identitaires et la culture des particularismes ne disparaîtront pas. Quant à savoir si la raison humaine est capable (ou doit) se «décloisonner» pour penser la complexité, seule, de nouveau, l'évolution torique. En revanche, il est évident de la pensée permettra de le dire. que l'émergence d'une «Conscience
histoire

« 1 1 No us ne sommes pas à la fin de l'hi sto ire J 1 •H·U• Pour Edgar Morin, l'histoire de l'hum anité ne fait que com­ mencer .

L'h istoire n'a été constituée jusq u'ici que d'histoires fragmentai res et clois onnées.

L'esprit humain n'est pas par­ ve nu à son stade suprême, il est encore dans sa préh istoire.

L'histoire commence à peine S elon Edgar Morin , nous ne sommes pas à la fin de l'hi stoire, mais­ au début.

Jusqu'ici, nous •Le siècle de Staline, Hit­ ler et Hiroshima a cru qu'il était arrivé au stade su­ prême de la pensée et de la conscience: c'est bien le signe de l'infantilisme de notre pensée et de notre conscience que de ne pou­ voir reconna itre leur Infan­ tilisme.• Edgar Morin, La Méthode n'a vons eu affaire qu'à des histoires fragmen­ taires, locales, sans rap­ port les unes avec les autres.

C'est ainsi que se sont développées les nations et les cultures.

Ce n'est que depuis peu que nous pouvons véritablement parler d'u ne histoire plané­ taire, partagée par l'en­ semble de l'humanité.

Nous sommes dans la protohistoire 1 'histoire, donc, ne fait L que commencer .

Depuis la Renaissance envir on, nous nous trouvons dans ce que Morin appelle la «pro­ tohistoir e».

Au cours de cette période s'est lentement développée une conscience plané­ tai re: les hommes se sont rendu compte qu'ils avaient un destin com­ mun.

Peu à peu, les fron­ tières sont tombées, les contacts entre les diffé­ rentes cultures ont favo­ risé un sentiment d'unité.

Notre pensée est encore primitive T outefois, notre pen­ sée a de la peine à s'a dapter à cette nouvelle donne.

Nous pensons toujours selon des caté­ gories fermées héritées des siècles passés.

L'es­ prit doit donc s'ouvrir, accomplir sa révolu­ tion pour parvenir à penser la diversité et la com plexité au sein de l'unité humaine.

Nous ne nous trouvons pas à la fin de l'histoire.

Maintenant que l'humanité a enfin conscience d'elle-même, l'h istoire ne fait que commencer.

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