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Est-ce que, comme le soutient Freud, chaque individu est libre de ses actions ?

Publié le 29/02/2020

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Si la liberté est une notion universelle extrêmement importante, dans la société actuelle en particulier, sa définition et ses limites restent un débat récurrent. Que ce soit lorsque l’on parle de liberté d’expression, de liberté d’action ou de liberté de penser, la frontière entre ce qui est toléré ou non dans la société est difficile à définir et peut différer radicalement d’un esprit à l’autre. Dans la philosophie, il y a deux thèses opposées concernant la liberté propre de l’Homme et Freud nous l’expose dans son ouvrage: « psychologie de la vie quotidienne » paru en 1901. L’extrait qui nous est présenté ici traite de l’existence ou non du libre arbitre et du déterminisme. Le libre arbitre, qui revient a dire que chacun de nos actes est dirigé notre propre décision et qu’il a été un choix libre est en tout point opposé au déterminisme qui soutient l’idée qu’aucun de nos actes, même si on en a l’impression, est guidé par notre volonté mais qu’il n’est que la conséquence d’une suite d’autres actes. Ainsi, nous n’aurions plus de libre arbitre. A ce débat, Freud ajoute également les notions de conscient et d’inconscient qui sont un sujet récurant dans ses textes. Pour lui, le déterminisme n’existe pas. Le libre arbitre non plus. La volonté guide nos actions et nos pensées mais il insiste sur la distinction entre la partie consciente et inconsciente de cette dernière.

Est-ce que, comme le soutient Freud, chaque individu est libre de ses actions ? L’Homme est-il maître de son existence ou est-il esclave de son destin ? Notre liberté est-elle la même face à soi et face à la société ?

Grâce à Freud et ses écrits mais aussi à d’autres philosophes et leurs théories diverses, nous allons à partir de ces interrogations essayer de définir le degré de liberté que l’Homme a réellement et de quelle façon cela s’applique à la société.

 

 

                   Pour mener mon argumentation, je suivrais selon la continuité du texte et les idées qui y sont évoquées. Dans cette première partie qui correspond aux quatre premières lignes du texte, Freud expose le sujet dont il débattra plus tard dans le texte. À savoir quelle place le libre arbitre prend par rapport au déterminisme et vice versa. Le libre arbitre en premier lieu désigne le pouvoir qu’a l’Homme de choisir chacun de ses actes de façon absolue, c’est à dire qu’il est à l’origine de ses actes. Le déterminisme psychique absolue au contraire est l’idée que aucun événement n’est arrivé par hasard. Qu’il ne peut y avoir aucune erreur ou imprécision de l’inconscient. À ça, il ajoute le fait que la raison sert aux humains de trouver un sens à leurs actions et le libre arbitre participe à la rationalisation le l’Homme dans la société.

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« causalit é, ce lien pouvant parfois être décrit par une loi physico - math ématique qui fonde alors le caractè re prédicateur de ces derniers. Sur la fin de cette phrase affirmative il me semble important de revenir sur les thermes suivants « conviction » et « libre arbitre ». La conviction se distingue de la croyance, en effet elle participe à la construction d’une identité personnelle et sociale. Ce mot est suivi de « l’existence du libre arbitre », qui s’oppose de touts points av ec la thèse de Freud. En effet par définition le libre arbitre décrit la propriété qu'aurait l’être humain de se déterminer librement ou arbitrairement ce qui en opposition au déterminisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des forces qui l'y nécessitent. Cette phrase introductive a pour but d’expliciter les thèmes de cette argumentation, qui va s’interroger sur les influences qu’on le libre arbitre et le déterminisme sur notre pensée. Freud fait attention en utili sant le terme de croyance, car croire c’est l’action de croire quelque chose de vrai, vraisemblable ou possible. Une croyance n’est pas forcément une certitude. La phrase suivante va nous montrer que Freud ne laisse pas de place au doute « elle doit être justifié par certaines raisons ». Freud rationaliste au plus profond de lui -même ne veut en aucun cas s’imaginer des croyances superstitieuse à propos du déterminisme psychique. Nous pouvons également remarqué qu’en utilisant le verbe incliner, Freud place le déterminisme au -dessus de la thèse adverse. « S’incliner devant » se rapporte au déterminisme ce qui place cet opinion en position de force. Le texte de Freud est construit de façon logique, en effet il cherche à nous convaincre en prenant appuie sur des arguments d’expériences. Il explicite ici « ne se manifeste pas dans les grandes et importantes décisions » le faite que le libre arbitre serait réservé aux décisions qui n’ont pas de conséquences irrévocables sur notre destin. Le terme manifeste utili sé par Freud ajoute une dimension sacralisée à sa thèse. Si nous reprenons par exemple les différents manifestes des saints dans la religion chrétienne, il est clair que Freud représente le déterminisme psychique comme une force qui agi sur nous sans que l’on puisse le contrôler, comme les religions. Évidemment comme tout attributs divins il ne se manifeste que dans des décisions qui auraient des conséquences irréversibles. Et lorsque ce déterminisme psychique intervient sur. »

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